CLAUDINE À L'ÉCOLE
CLAUDINE À PARIS
CLAUDINE EN MÉNAGE
CLAUDINE S'EN VA
Illustrations de Renée RINGEL
Hors-texte coloriés au pochoir
Editions Terres Latines
18, 19, 20 et 21ème titres de la collection "Leurs Chefs-d'Oeuvre"
4 volumes reliés en un - 207 + 154 + 151 + 129 pages
Dimensions : 180 x 210
Reliure plein chagrin rouge
Dos lisse à motif mosaïqué
Tête dorée
Etui doublé d'une feutrine abricot
Tirage limité à 1800 exemplaires
Exemplaire n° 1071 sur Alfa
En février 1950, Colette donnait à André Parinaud plusieurs entretiens. Elle racontait sa vie, elle évoquait ses premiers livres dont, bien évidemment la série des « Claudine » et particulièrement le deuxième volume, Claudine à Paris. Elle revenait sur les liens entre sa vie privée et ce personnage : Claudine, Colette, étaient-elles les deux versants d’une même médaille ? Elle répondait de façon catégorique, ces volumes n’étaient en rien une autobiographie romancée :
Ah non ! Ce n’était pas une autobiographie, ni romancée ni autre, je ne vois qu’une fantaisie qui aurait voulu être romanesque et que je trouve depuis bien insuffisante. […]
Elle se décrit jeune fille, au moment où elle écrivait les « Claudine » : de grands cheveux, gentille, un aspect pâlot, car elle ne voulait pas sortir, elle ne voulait pas connaître Paris. Elle expliquait aussi pourquoi la tutelle de Monsieur Willy dura si longtemps :
Ça me paraissait inévitable car si j’avais voulu suivre mon penchant il aurait fallu que je quittasse Monsieur Willy et que je retourne à ma famille, je n’avais pas d’autre refuge. Or je ne voulais absolument pas que ma mère découvrit que je n’étais pas heureuse. Et il y avait la nécessité matérielle : je n’avais pas le sou et ma famille non plus…alors je suis restée. Où la chèvre est attachée il faut qu’elle broute…
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