ÉLÉGIES

200,00

Paul VERLAINE

André CAHARD

Librairie Albert MESSEIN

Illustrations de André CAHARD

Librairie Albert MESSEIN – 1924
“Cette édition de luxe ne sera jamais réimprimée”

In-8° broché sous couverture rempliée – 97 pages
Dimensions : 165 x 260
Chemise (frottée – 1 lanière cassée) en maroquins marron clair et crème séparés par liseré argenté
Contreplats en papier argenté

Un des 50 exemplaires (n°28) sur Japon souscrits par René KIEFFER, contenant une suite des illustrations en bistre
Intérieur très propre et sans rousseur
En partie non coupé

Verlaine compose ses Elégies pendant un de ses séjours à l’hôpital Broussais. L’œuvre se présente comme une suite de 12 poèmes écrits en hommage à Philomène (Philomène Boudin, dite Esther), avec qui il entretint une relation tumultueuse et intermittente.

Né en 1868 à Yvetot, Cahard est élève de Luc-Olivier Merson quand il débute comme illustrateur pour la presse : son premier travail consiste en une suite de compositions en couleurs pour le texte de Paul Gruyer intitulé « Le Ballet à travers les âges » paru dans la Revue illustrée (no 227, 15 mai 1895). L’année suivante, ses illustrations pour une suite de contes de Jean Lorrain sont fort remarquées (Princesses d’ivoire et d’ivresse, 1896). Il maîtrise l’art de la lithographie dès avant 1900. Il expose ensuite deux toiles au Salon de l’union artistique de Toulouse en 1898. Cahard illustra également des partitions de musique (entre autres pour les éditions Enoch & Cie).

Avec les années, il multiplie les contributions dessinées pour les périodiques : d’abord Le Monde artiste, puis L’Assiette au Beurre, Paris-Noël (dont il fut l’un des directeurs vers 1905), L’Image (1897), L’Illustration, Je sais tout et surtout Les Annales politiques et littéraires (1911-1925), sa plus importante collaboration régulière.

Entre 1900 et 1920, Cahard est en lien avec l’atelier du maître verrier Félix Gaudin et dessine des projets de verrières pour des églises : celle de Sainte Fare à Faremoutiers, mais aussi pour Camiers, Granville et Équemauville.

Il était le beau-frère du journaliste et traducteur germaniste Jean Thorel (1859-1916) qui avait épousé Thérèse Caroline Armande Cahard. Il était également le neveu du parlementaire Ernest Lefèvre.

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