LA BONNE CHANSON

200,00

Paul VERLAINE

Paul GUIGNEBAULT

Librairie Albert MESSEIN

Illustrations Art Déco de Paul GUIGNEBAULT
1 vignette en page de titre, 21 vignettes de titre
22 en-tête et 18 culs-de-lampe

Librairie Albert MESSEIN – 1914

In-8° broché sous couverture rempliée – 96 pages
Dimensions : 165 x 260
Chemise (frottée – charnières fendillées) en maroquins marron clair et crème séparés par liseré argenté – Contreplats en papier argenté

Un des 50 exemplaires (n°49) sur Japon souscrit par René KIEFFER, contenant une suite des illustrations en noir
Intérieur très propre et sans rousseur

Ce troisième livre, qui paraît en 1870, un an après les Fêtes galantes, relève de la poésie de circonstance. Les vingt et un poèmes de La Bonne Chanson ont tous été écrits pour Matliilde Mauté, à qui Verlaine les envoyait au fur et à mesure de leur rédaction.
La première rencontre entre la jeune fille et le poète a lieu à la fin du mois de juin 1869, chez Charles de Sivry. Demi-frère de Mathilde et grand ami de Verlaine, Charles de Sivry habitait à Montmartre dans la rue Nicolet. D’emblée, Verlaine est séduit : « L’amie, oui ; car quel nom donner à qui venait de m’inspirer tout à coup, tel un coup de… joie calme, ce rafraîchissement tout fleurant d’innocence et de simplicité ‘ ?» Le 11 juillet, Verlaine gagne Fampoux pour passer plusieurs semaines chez son oncle : parties de pêche et de chasse, promenades, dîners ; dégoûté de lui-même après une soirée de débauche à Arras, Verlaine réagit et écrit à Charles de Sivry pour lui demander la main de sa demi-sœur. La réponse encourageante lui permet d’espérer : « C’est de ce moment que je conçus le plan, si le mot ne vous semble pas trop ambitieux pour un si mince ouvrage, de cette Bonne Chanson. » Sivry vient rejoindre Verlaine à Fampoux à la fin de juillet ; il lui annonce l’accueil favorable des parents de Mathilde ; toutefois ceux-ci veulent éprouver les sentiments des deux jeunes gens en imposant un certain délai. La famille Mauté part passer deux mois au château de Bouelle en Normandie, ce qui empêche Verlaine de revoir Mathilde. Le premier poème de La Bonne Chanson date de ce séjour de Charles de Sivry, qui quitte Fampoux au début du mois d’août. Verlaine reste dans le Nord jusqu’au 23 août, puis rentre à Paris où il reprend son travail de bureau. Durant ces deux mois de séparation, il écrit les poèmes I à XII : I à VI ont été composés à Fampoux ou à Lécluse, VII évoque son retour à Paris en chemin de fer, VH1 à XII sont rédigés à Paris durant le mois de septembre. Verlaine envoie ces poèmes à Charles de Sivry, qui les transmet à Mathilde et lui renvoie les lettres de celle-ci. Mathilde revient à Paris au début du mois d’octobre ; désormais, les deux jeunes gens peuvent se voir et Verlaine vient quotidiennement rendre visite à sa fiancée. Les poèmes XIII à XVIII datent de cette période. Les poèmes XIX à XXI sont écrits en avril et mai, moment où se décide la date du mariage. Verlaine réunit alors ses poèmes en vue de la publication. L’achevé d’imprimer est du 12 juin 1870 ; le volume parait mais à cause des événements la mise en vente n’aura lieu qu’en 1872.

Paul Guignebault né Paul Amand Guignebault à Veneux-les-Sablons, alors dénommée Veneux-Nadon, le 15 avril 18711 et mort à Paris 12e le 1er avril 19312 est un artiste peintre, dessinateur et graveur français, proche d’Henri Boutet. Il fut également un illustrateur de livres pour la jeunesse.

Né à Veneux-les-Sablons le 15 avril 18713, il est admis à l’École des beaux-arts de Paris dans la section peinture le 16 juillet 1889 et devient l’élève de Henri Émile Lefort et Henri Boutet. C’est un élève assez doué, remarqué en classe d’anatomie et en cours de peinture d’histoire. 

Il collabore à des périodiques comme Les Partisans dirigée par Han Ryner, Paul Ferniot et Paul Redonnel (La Maison d’art, 1900)5 ou Au Quartier Latin (1902). Il travaille pour la Maison Quantin, illustrant de nombreuses planches, soit de motifs décoratifs, soit d’imagerie destinée aux enfants (séries Historiettes et Le Tour du Monde, 1902-1904). Il poursuit ce travail d’illustration pour la Collection des cent et la Société française d’éditions d’art qui prend la forme de carte postale en couleurs.

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