LE JOURNAL D’UNE FEMME DE CHAMBRE

90,00

Octave MIRBEAU

Gaston de SAINTE-CROIX

Les Grands Textes Français

Illustrations de Gaston de SAINTE-CROIX

Les Grands Textes Français, 1947

Exemplaire n°1370 sur Lana

Reliure demi-maroquin orange à coins
Excellent état intérieur
Couverture et dos conservés
Tête jaune
Ex-libris de F. M. Caye

Ce Journal est celui d’une « chambrière », qui raconte les épisodes de sa vie professionnelle et intime, révélant du même coup les mœurs de la bourgeoisie dans les maisons où elle sert.

Le Journal d’une femme de chambre, publié chez Fasquelle en juillet 1900, est le roman le plus célèbre de Mirbeau. Une première mouture a paru en feuilleton dans L’Écho de Paris, du 20 octobre 1891 au 26 avril 1892, alors que le romancier traverse une grave crise morale et littéraire, travaille à contre-cœur et ne se soucie aucunement de revoir sa copie en vue de la publier en volume.

Neuf ans plus tard, de janvier à juin 1900, la nouvelle version du Journal paraîtra en feuilleton dans La Revue blanche, publication de gauche. Puis, enfin, sous forme de livre, chez Fasquelle, édition qui remportera un grand succès du vivant de son auteur, avec plus de 140 000 exemplaires vendus. Et ce même si l’accueil fut plutôt froid à sa sortie : Rachilde, André Gide, Huysmans s’en font les acides contempteurs, allant jusqu’à évoquer « l’ordure » d’un tel livre. Choquant, immoral, cru, Le Journal d’une femme de chambre l’est autant par les manies bourgeoises qu’il révèle que par les critiques sévères qu’il assène à certains milieux politiques. Les plus visés sont les antidreyfusards, Mirbeau situant le début du roman en 1898 – or « l’affaire » du capitaine Dreyfus, condamné en 1894, ne s’achèvera qu’en 1906, après une ultime étape judiciaire qui l’innocentera définitivement.

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