Le père perdrix

LE PÈRE PERDRIX

Charles-Louis PHILIPPE

En 1902, Charles-Louis Philippe écrit, à Paris, une œuvre qui se rattache également à « la petite ville » Cérilly. Son voisin, un vieux forgeron, M. Galland, ami de la famille, doit quitter son travail : il est menacé de cécité car la forge lui a brûlé les yeux. Une nouvelle vie commence. Quelques plaisirs viennent distraire le Père Perdrix : la réussite à l’École Centrale de son neveu Jean qu’une galette aux pommes de terre vient célébrer. Puis le repas de fête qui réunit ses trois enfants mais la vie se retire bientôt de ce foyer. Le bureau de bienfaisance où on les avait inscrits leur est supprimé. Le Père Perdrix vit assis sur un banc, son « compagnon .»  Plus tard son neveu l’emmène à Paris où li a trouvé un travail. L’hiver il faut chauffer la chambre, li comprend qu’il coûte de l’argent aussi, en l’absence de son neveu, li disparaît.

Claudel a écrit : «Balzac jusqu’à Zola, on dirait que tous les romans français qui s’occupent du peuple ont été écrits par des bourgeois haineux et dégoûtés qui ne ressentent à l’égard des pauvres gens ni compassion ni amour. Eh bien ! cette compassion, cette sympathie, c’est ce que Philippe a apporté d’original dans notre littérature.»

40,00

32 bois originaux d'André DESLIGNÈRES

Chez André COQ, 1921

Exemplaire n°193 sur Hollande Van Gelder

Broché sous couverture rempliée

Grand in-8 - 161 pp - 28,5 cm X 19 cm

Intérieur très propre

Sous papier cristal