LE ROMAN D’UN SPAHI

80,00

Pierre LOTI

Charles FOUQUERAY

CALMANN-LÉVY

24 illustrations en couleurs de Charles FOUQUERAY
8 hors-texte sous serpentes avec une suite en noir
4 hors-texte simples et 12 en-tête
Editions Calmann-Lévy, 1936
In-8° - 225 pages
Dimensions : 180 x 230
Un des 1000 exemplaires sur vélin pur fil Lafuma (n°535)
Broché
Très bel exemplaire
Cartonnage Obrecht-Bally d'origine fourni

En 1881, Loti a trente et un ans, et signe pour la première fois de son pseudonyme ce qui est son premier roman véritable. L’intrigue rendra l’auteur célèbre : un Français, transplanté dans une contrée lointaine, ici le Sénégal, y connaît un grand amour. Il meurt ; sa maîtresse se tue, après avoir tué son enfant.
On trouve dans ce récit l’Afrique, ses plaines, ses forêts, à l’époque peu connues, et décrites par la sensibilité d’un poète. On trouve la double aventure de l’amour et de la guerre. On trouve la grande lamentation de l’amour et de l’exil, que reconnaissent à la première phrase, à la première mesure, tous les amoureux de Loti – qui connaît une nouvelle jeunesse, une renaissance dans le public.

Charles Fouqueray (1869 – 1956)

Originaire de Fouras (Charente-Maritime),  il est admis en 1887 à l’École des beaux-arts de Paris, où il est l’élève d’Alexandre Cabanel et de Fernand Cormon. Fouqueray souhaite être admis à l’École navale, mais n’y parvient pas à cause de son faible niveau en mathématiques. En 1889, il expose au Salon des artistes français. Après son mariage avec Alice Jansé en 1893, il partage son temps et son activité de peintre entre Paris et Fouras, où il possède une maison. Épris de vie maritime, sa peinture s’en inspire fortement. Sa volonté d’obtenir le titre de peintre de la Marine est très rapidement affirmée. Il fait sa première demande 1895 auprès du ministre de la Marine et des Colonies sans succès, et réitère sa demande en 1902. Il expose au Salon (médaille de troisième classe et bourse de voyage pour la Belgique et les Pays-Bas). Vendant peu de toiles, il accepte des commandes pour des décorations d’édifices officiels en Charente. Il collabore à partir de 1890 à la revue Le Monde illustré, puis plus tard à L’IllustrationThe SphereThe GraphicThe Illustrated London news. Il devient peu à peu illustrateur pour des ouvrages, dont l’Album historique de l’Armée et de la Marine, ainsi que de nombreux romans et œuvres littéraires.

Si au début de sa carrière, son œuvre était plus proche de la peinture d’histoire et de genre, c’est son style orientaliste qui lui apporte la notoriété. Les commandes affluent pour des affiches, des lithographies, des illustrations d’ouvrages : Chez les anthophages d’Emilio Salgari (1904) ; Un sauvage de Léon Daudet (1907) ; Les Croix de bois de Roland Dorgelès (1925) ; Au Cœur des ténèbres de Joseph Conrad (1928) ; Kim de Rudyard Kipling (1931) ; Les mutinés de l’Elseneur de Jack London, Œuvres diverses de Charles Baudelaire (1934) ; Le Roman d’un spahi de Pierre Loti ; Le Tour du monde en 80 jours de Jules Verne. Il a décoré l’hôtel de ville de Niort et créé des panneaux décoratifs pour l’Exposition nationale coloniale de 1922 à Marseille, ainsi que plusieurs timbres-poste. En 1929, il reçoit également une commande pour l’hôtel de l’empereur d’Annam à Paris, avenue de Lamballe, et est chargé d’exécuter la fresque de la salle du conseil municipal de Montreuil (Seine-Saint-Denis). Il décore d’autres hôtels de ville, tels que celui de Fouras, du Bourget, de Vincennes, de Montreuil, et d’autres édifices comme le palais des congrès de Buenos-Aires (1932), la cathédrale de Gaspé au Canada (1933) et le palais de Fontainebleau(1943).

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