LES CÉLIBATAIRES

60,00

Henri de MONTHERLANT

François-Martin SALVAT

FLAMMARION

Illustrations au lavis de François-Martin SALVAT
Flammarion, 1943
Volume in-4° broché sous couverture rempliée et étui marron marbré
252 pages – 180 x 230
Non coupé
Intérieur en excellent état
Exemplaire de tête n°146 sur vélin de Boucher
Enrichi d’un lavis original ayant servi à une illustration

Premier roman d’Henri de Montherlant, de l’Académie Française, Les célibataires décrit les moeurs de ces vieux garçons et vieilles filles dans le Paris des années 1920. Paru en 1934, ce roman a d’abord été publié, sous forme de feuilleton, dans la Revue des Deux Mondes. Ayant reçu le Grand Prix de Littérature de l’Académie Française, ce roman s’éloigne des récits autobiographiques de ses débuts. Ainsi, on ne retrouve pas le même ton que dans Le songe et Les Bestiaires. Sexagénaire endurci, Monsieur de Coëtquidan a l’habitude, depuis 9 ans, de lire son journal à la lumière de la vitrine de la même boutique. Cette manie en dit long sur l’étrange description que livre ici Montherlant de ces vieux messieurs. Classique dans son écriture, l’auteur laisse ici place à une minutie de description et à une recherche solide dans sa peinture de la pluralité des caractères humains. C’est ce style que l’on retrouvera dans Les Jeunes Filles, antithèse s’il en est de ces Célibataires.

François SALVAT (1892-1976) : Peintre épris de Venise et de la Grèce, fut un artiste reconnu de son vivant. Grand intellectuel, il fut directeur artistique des Editions Grasset et illustrateur.

Parti d’une inspiration hispanisante, théâtrale et sombre, Salvat s’ouvre dès les années 30 à la lumière de l’Italie et de la Grèce, et devient un peintre dont chaque exposition est saluée par la presse et la critique.

Auteur d’un livre illustré par lui sur Venise en 1973, il fut également graveur et dessinateur de scènes parisiennes, mêlant artistes du cirque, du cabaret, de l’opéra et du théâtre, avec un art achevé proche de Berard, Lautrec, voire d’un Picasso figuratif…

Parallèlement il peignit des paysages aux formats intimistes, aux lumières diffuses, inspirées d’Eugène Boudin, des couleurs vives et des mouvements chatoyants à la patte de Dufy.

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