Sept journées reine de Navarre

LES SEPT JOURNÉES DE LA REINE DE NAVARRE

Marguerite de Navarre

Les nouvelles traitent de cas mémorables, le terme étant applicable à tout accident digne d’être retenu, « que ce soit une galante aventure de François Ier (nouvelle 25) ou le tragique d’un double inceste (nouvelle 30) ». L’amour est le sujet principal. Il serait réducteur de s’en tenir aux histoires de personnages infidèles ou lubriques racontés par les devisants, aux histoires d’amour charnel, de tromperie et de malice qui ont pu étonner de la part d’une princesse et d’une femme de foi. Parmi les histoires grivoises, celles qui impliquent des moines et de prêtres débauchés – avec une présence quasi-obsessionnelle des cordeliers (franciscains) – témoignent non seulement de l’anticléricalisme médiéval et d’un contexte historique précis, mais également de la pensée évangélique de Marguerite.

Si Marguerite partage avec Boccace cette condamnation des abus au sein de l’Église, du mal agir, mais aussi du mal croire, elle est innovatrice dans l’inclusion du célèbre débat sur le parfait amant.

320,00

Planches à l'eau-forte par François FLAMENG

Librairie des Bibliophiles - Jouaust, 1872

Belle reliure demi-maroquin marron à coins signée BLANCHETIÈRE
Dos mosaïqué
Tête dorée
Couvertures et dos conservés
Intérieur impeccable

4 volumes in-12° – 160 + 91 + 136 + 95 pages + 56 pages pour la huitième journée
Dimensions : 115 x 175