Monsieur des Lourdines

MONSIEUR DES LOURDINES

Alphonse de CHATEAUBRIANT

Homme du terroir, Timothée des Lourdines ne vit que pour et par la nature qui l’entoure dans son vaste domaine poitevin. Il aime les longues promenades en forêt, peut s’extasier autant devant la forme d’un nuage que la majesté d’un arbre et s’abandonne, à la nuit tombée, au son de son violon dans un recoin de sa vaste demeure. Il doit cependant composer avec les siens qui sont éloignés de ses aspirations bucoliques et innocentes : une femme quasi grabataire capable de faire abattre un arbre plus que centenaire pour avoir un peu plus de jour dans sa chambre et surtout un fils qui a déserté les terres familiales pour se perdre dans les pires jouissances offertes par la vie parisienne.
Un jour, M. des lourdines reçoit une lettre de l’usurier Muller l’informant que son fils, Anthime, a contracté une dette colossale de 600 000 francs qu’il ne peut rembourser. L’univers du vieil homme menace de s’écrouler d’autant qu’il ne peut accepter l’idée que son fils aille en prison. Mise au courant des écarts de son fils et des conséquences que cela implique pour eux, la femme de des Lourdines tombe dans un profond coma. Appelé d’urgence, Anthime se rend dans la propriété familiale au chevet de sa mère. Un face à face entre le père et le fils se prépare…

350,00

22 eaux fortes originales en couleurs, 16 culs-de-lampe de Henri JOURDAIN

Les Editions d'Art Devambez, 1929 sous la direction artistique de Edouard CHIMOT

Un des 20 exemplaires sur différents papiers réservés à l'auteur, à l'artiste et à l'éditeur dits "Exemplaire d'artiste" contenant 3 états des illustrations

Reliure demi-maroquin chocolat (noir) à coins signée D. PARANT-CORDIER

Tête dorée

Couverture sur papier Japon et dos (muet) conservés

Non rogné

Remarque : Rousseurs éparses