nos frères farouches

NOS FRÈRES FAROUCHES

Jules RENARD

Ragotte est pauvre… Elle n’a appris ni à lire ni à écrire car, l’aînée, “elle a dû tout de suite se mettre au ménage avec sa mère”. Placée à douze ans, elle est maintenant domestique, avec Philippe, son mari, chez “Madame Gloriette”.

Comme les employeurs de Ragotte, Jules Renard “regarde, écoute, note” la vie de cette femme “si naturelle que, d’abord, elle a l’air un peu simple. Il faut longtemps la regarder pour la voir.” À travers elle, c’est tout un fragment d’une vie villageoise qui se dévoile par petites phrases hachées – on pense à Chitry, le village natal de Jules Renard dont il devint le maire.

Ces récits de Ragotte sont marqués par ce double regard de l’auteur, à la fois “parisien”, observateur entomologiste de “nos frères farouches” mais aussi “pays” dont l’implication mêle tendresse et agacement. Des récits empreints de la misogynie de Jules Renard (celle de son époque) comme d’une forme d’admiration pour cette maîtresse-femme.

55,00

Aquarelles de Jacques THÉVENET réalisées sur les lieux mêmes du récit, dans la campagne nivernaise

La Belle Édition

In-8° – 173 pages
Dimensions : 165 x 215

Exemplaire n°619 sur vélin de Lana

Reliure éditeur plein cuir marron
Initiales de l’auteur estampées à froid sur le plat
Tête dorée
Couverture conservée
Intérieur en parfait état

Remarque : Dos insolé