ROMANCES SANS PAROLES

70,00

Paul VERLAINE

Mariette LYDIS

Jacques VIALETAY

Editions Jacques VIALETAY, 1966

Illustrations de Mariette LYDIS

Tirage limité à 285 exemplaires

Celui-ci est un des exemplaires réservés à Mariette Lydis, signé par l'éditeur

En feuilles sous couverture rempliée.

In-4° - 163 pages

Dimensions : 270 x 340

Excellent état

Romances sans paroles est probablement le recueil le plus célèbre aujourd’hui de Verlaine. Il a résulté d’une année de réflexion et de création (mai 1872-avril 1873), passée en grande partie en compagnie de Rimbaud, qui a été pour beaucoup dans ce tournant dans l’évolution poétique de Verlaine, par les lectures qu’il lui a suggérées (Favart, Marceline Desbordes-Valmore), par des discussions sur la nature de la poésie dont on ne peut qu’imaginer la vivacité et par la vie turbulente qu’ils ont menée ensemble. Mais au moment d’envoyer le manuscrit de ces Romances, Verlaine ne pouvait prévoir qu’il serait en prison lors de leur parution et qu’il ne pourrait s’occuper des épreuves. Grâce à un imprimeur de province, qui ignorait la réputation sulfureuse du poète, l’ouvrage a été publié, mais avec une ponctuation souvent arbitraire et de nombreuses coquilles.

C’est au printemps 1874, dans la prison de Mons, en Belgique, que Paul Verlaine reçoit les premiers exemplaires de Romances sans paroles. Le poète maudit vient de vivre des amours tumultueuses, des ruptures et des crises. Sa poésie se libère des contraintes de la versification. Entre confidences amoureuses et impressions de voyage, voici un recueil placé sous le signe de la musique où se côtoient simplicité naïve et hardiesse virtuose.

Mariette Lydis (Vienne 1887-Buenos Aires 1970) est une artiste peintre et une illustratrice autrichienne qui a connu le succès à Paris, dans les années 1930, à Montparnasse, puis en Argentine où elle s’expatrie en 1940.

Mariette Lydis nait à Vienne en Autriche, le 24 août 1887, sous le nom de Marietta Ronsperger, fille de Franz Ronsperger et de Eugenia Fischer.  De 1919 à 1922, elle signe ses œuvres des initiales MPK pour Marietta Pachoffer-Karñy, nom issu de son premier mariage en 1910 avec Julius Koloman Pachoffer-Karñy. Mariée selon le rite Orthodoxe en 1918 à Jean Lydis, elle vit à Castella au Pirée près d’Athènes. Le couple se sépare en 1925. Elle vit ensuite près de Florence Villa Ruspoli, San Domenico di Fiesole en Italie. En 1925, elle fait la connaissance de Massimo Bontempelli avec qui elle voyage à Paris. Elle s’installe en France de 1926 à 1939. Dans ces années elle expose et devient membre du Salon d’Automne présidé par Frantz Jourdain. Elle se lie au comte Giuseppe Govone, éditeur d’art, en 1928 et l’épouse le 1er août 1934.. Pour lui elle illustre les livres de beaucoup d’auteurs et entretient une grande amitié avec Henry de Montherlant qui se matérialise par l’édition en 1938 d’une première monographie préfacée par l’auteur des Jeunes Filles. Après l’Anschluss, par les nouvelles reçues de ses amies, sous la crainte de l’invasion allemande, elle part pour l’Angleterre avec son amie éditrice Erica Marx ; après Cobham où réside la famille Marx, elles se refugient à Winchcombe près de Cheltenham en 1939, jusqu’au départ de Mariette Lydis seule pour Buenos Aires en juillet 1940.

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