Alphonse DAUDET

Fils d’un courtier en soierie, issu d’une famille aisée, Alphonse Daudet, est le benjamin de trois garçons. En 1849, la famille s’installe à Lyon où Alphonse Daudet fait ses études secondaires. A la suite de la banqueroute de son père, il doit renoncer à poursuivre ses études et entre comme maître d’étude dans un collège à Alès (1855). En 1858, il part rejoindre son frère à Paris et s’essaie au journalisme. Il collabore notamment au Figaro et publie un recueil de poèmes “Les Amoureuses”. En 1860, il rencontre Frédéric Mistral et est introduit dans des salons littéraires. C’est là qu’il fait la connaissance du duc de Morny, dont il devient le secrétaire. En 1862, poitrinaire, il part pour quelques temps en Algérie. A son retour en France, de nouveau malade, il s’installe dans le Midi et retrouve des amis avec lesquels il participe au mouvement de renouveau de la langue d’Oc. C’est en 1864, qu’il achète un moulin près d’Arles et décide de ne se consacrer qu’à l’écriture. En 1867, il épouse Julie Allard, fille de marchands et rentre à Paris. Elle le soutient et l’encourage malgré les échecs de ses publications (“Le Petit Chose” en 1868 et “Les Lettres de mon moulin”, en 1869). En 1870, pendant la Commune, il est incorporé dans la Garde nationale, mais refusant de prendre parti, il se retire à Champrosay.
Ce sont ses livres, “Tartarin de Tarascon” et “Les contes du lundi”, qui lui apportent la célébrité et l’aisance matérielle. En 1879, il apprend qu’il est atteint d’une maladie incurable de la moelle épinière. Il souffre énormément et écrit entre les crises jusqu’en 1895. Personnalité influente parmi les écrivains de son temps, il siège, en 1896 à l’Académie Goncourt et en 1897, il affiche sa position anti-dreyfusarde.

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