Illustrations de DANIEL-GIRARD
L'Édition d'Art Piazza, 1931
Exemplaire n°1324 sur vélin
Volume in-8° - 311 pages - 135 x 190
Reliure plein maroquin marron
Intérieur en très bon état
Décors estampés sur les plats et le dos
Couverture conservée
Tête dorée
REMARQUE : mors fendillé sur 10 cm
Contes du lundi est un recueil de nouvelles en trois parties de l’écrivain français Alphonse Daudet. Publié en 1873 aux éditions Alphonse Lemerre et inspiré des événements de la guerre franco-prussienne, il dresse des tableaux réalistes de la vie de l’époque : le peuple de Paris soumis aux privations, les événements de la Commune et la répression des Versaillais. Alphonse Daudet exalte aussi la tristesse de la perte de l’Alsace-Lorraine à travers La Dernière Classe, le récit le plus connu de cet ouvrage.
Daniel Girard (1890 – 1970) est né et mort à Paris. Fils de Max Girard (1860 – 1944), président de la compagnie des avocats agréés au Tribunal de commerce et de son épouse Marthe Berteil (1866-1952), fille du paysan du Lot Antoine Berteil, fondateur de la manufacture de chapeaux de luxe Berteil, Daniel Girard fut élève du collège de l’Île-de-France à Liancourt, où il reçut une éducation sportive à l’anglaise – il deviendra, quelques années plus tard international de hockey sur gazon. Mobilisé pendant toute la Première Guerre mondiale, il fut longtemps agent de liaison cycliste, notamment durant les batailles de l’Artois (1915) et de Verdun (1916). Sa mission, parfois périlleuse, était de porter des messages à vélo à toute heure de la journée ou de la nuit entre les différents postes de commandement. Début 1917, il se porte volontaire pour encadrer de jeunes tirailleurs algériens tout juste arrivés en France. Il est cité une première fois pour avoir secouru un officier lors d’une attaque au gaz. Blessé par un éclat d’obus lors d’une attaque aérienne en juin 1918, le sang froid avec lequel il parvient à maintenir le calme lui vaut une seconde citation ainsi que la médaille militaire.
Après la guerre, Daniel Girard entre à l’Académie Julian, à Paris, où il devient illustrateur de livres pour bibliophiles – il en réalisera une trentaine. Il mena ensuite une carrière de graveur (bois et eau-forte). Plusieurs de ses gravures se trouvent aujourd’hui au musée Carnavalet, à Paris. Il fut également commissaire général puis président du Salon d’Hiver au Palais de Tokyo à Paris, une dizaine d’années jusqu’à son décès en 1970. Il s’est aussi démarqué en défendant la cause des artistes, afin qu’ils obtiennent des garanties sociales.
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