CHRONIQUES ITALIENNES

50,00

STENDHAL

Georges TCHERKESSOF

ÉDITIONS DU TRIANON

Bois de Georges TCHERKESSOF

Éditions du Trianon, 1929
7ème et 8ème volume de "L'oeuvre romanesque de Stendhal"
Exemplaire n°609 sur vélin du Marais
2 volumes in-8° - 251 + 255 pages - 165 x 210

Reliure demi-chagrin marron glacé
Intérieur en très bon état
Couverture conservée
Tête dorée

Recueil de nouvelles de Stendhal, paru sous ce titre en 1855. L’ouvrage est composé de textes publiés séparément, puis progressivement collectés ensuite.

La série principale est écrite par Henri Beyle à Paris de 1836 à 1839. Il a alors quitté son poste de consul de France à Civitavecchia, pour un congé, prévu trois mois, qu’il fera durer trois ans. Cette série principale trouve son origine dans les vieux manuscrits italiens que Beyle découvre et fait copier en 1833, alors qu’il s’ennuie depuis près de trois ans dans le petit port tyrrhénien où il officie. Ces récits de la Renaissance, violents et passionnés, lui inspirent, de manière plus ou moins étroite : Vittoria Accoramboni, Les Cenci, La Duchesse de Palliano et L’Abbesse de Castro, publiés dans la Revue des deux Mondes de 1837 à 1839 anonymement ou sous pseudonyme. Ces récits sont publiés en recueil en décembre 1839 (la même année que La Chartreuse de Parme), sans La Duchesse de Palliano, sous le titre général L’Abbesse de Castro par M. de Stendhal. Deux œuvres posthumes, “Trop de faveur tue”, commencé en avril 1839, et “Suora Scolastica”, commencé en mars 1842, s’appuient également sur ces « vieux manuscrits en encre jaunie », comme Beyle les appelait dans une lettre du 21 novembre 1835 au libraire Levasseur.

Après la mort de Stendhal, son cousin Romain Colomb, qui était son exécuteur testamentaire, trouve le titre « Chroniques italiennes » pour le volume des éditions complètes paru chez Michel Lévy en 1855. À cette occasion, Vanina Vanini, publiée en 1829 dans la Revue de Paris, est ajouté à la série initiale. Trois autres récits viendront compléter le recueil en 1947 sous la direction de Henri Martineau : San Francesco à Ripa, écrit en 1831, ainsi que Trop de faveur tue et Suora Scolastica.

Descendant d’un décabriste et d’une Française nommée “Le Dentu”, qui avait suivi son époux dans sa relégation sibérienne, Tcherkessof mène des études de commerce tout en fréquentant le “Nouvel atelier d’art” dès 1917. En 1919 il épouse Anne, fille d’Alexandre Benois, et intègre le groupe du “Monde de l’art”.
Peintre, graphiste, décorateur de théâtre, illustrateur : les premières années 20 sont productives ! En 1925, Tcherkassoff émigre en France, à Paris, continuant à peindre, se mettant à la gravure. En 1941, les Allemands l’arrêtent en tant que citoyen soviétique, et le placent au camp de Compiègne.
Il mourra en 1943 à Paris.

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