CONFESSION DE MINUIT

45,00

Georges DUHAMEL

BERTHOLD-MAHN

Henri JONQUIÈRES

Lithographies de BERTHOLD-MAHN

Henri Jonquières, Editeur, 1926

Tirage limité à 540 exemplaires
Exemplaire n°527 sur vélin Montgolfier

Broché sour couverture illustrée rempliée
In-8 - 188 pages - Dimensions : 195 x 250
Bel état intérieur sans rousseurs

Le jeune Louis Salavin est un petit employé de bureau de 30 ans travaillant à Paris et vivant dans le quartier de la montagne Sainte-Geneviève. Un matin, pris d’un désir étrange qu’il ne peut contrôler, il vient à effleurer le lobe de l’oreille de son patron, M. Sureau. Renvoyé sur le champ pour cet acte insensé, il se laisse alors glisser lentement dans la déprime, la paresse, et le dégoût de lui-même. Salavin reste dès lors reclus dans la chambre de son modeste appartement, rue du Pot-de-Fer, où il vit seul avec sa mère, attentionnée et affectueuse pour lui. Se forçant à sortir de son divan, son seul refuge qui l’accueille et lui permet de deviser sur l’état de sa personne, Louis Salavin erre dans Paris, tantôt à la recherche d’un improbable petit travail, tantôt en fuite de lui-même et de ses amis. Après six mois d’inactivité, le jour de Noël, alors qu’il est invité à déjeuner chez son seul réel ami, Octave Lanoue, une nouvelle pensée subite l’envahit à la vue de l’aisselle de la femme de celui-ci. Torturé par les fantasmes érotiques que cela génère, il fuit immédiatement le repas. Le soir même, en rentrant chez lui, il doit de plus affronter la suggestion d’un mariage arrangé par sa mère avec Marguerite, une voisine couturière qu’il affectionne pourtant. Salavin quitte définitivement sa maison et la vie qu’il a menée jusqu’alors, et fait tard dans la nuit la confession, dans un bistro, de toute son étrange histoire au lecteur.

En 1950, ce roman fut inclus dans la liste du Grand prix des Meilleurs romans du demi-siècle. Confession de minuit est considéré comme un roman ayant influencé Albert Camus pour l’écriture de La Chute en 1956.

Berthold Charles Désiré Mahn, dit Berthold Mahn est un peintre, dessinateur, graveur et illustrateur français.
Fils d’immigré silésien et aîné de quatre enfants, il travaille en usine tout en suivant le soir des cours de dessin. Il a la chance de valoriser ses dons au service militaire: employé à orner les tableaux de service, puis à peindre des décors, il échappe aux exercices, dessine le portrait de ses camarades et réalise sa première lithographie sur une pierre empruntée à la presse du régiment. Surtout, il devient l’ami du peintre Albert Gleizes, qui l’encourage dans la voie artistique et le met en contact avec les membres de l’Abbaye de Créteil, communauté d’artistes fondée par Georges Duhamel et Charles Vildrac. Il restera en contact avec eux toute sa vie. En 1919, il réalise, pour Duhamel, le frontispice de «Civilisation»: c’est son premier pas dans la carrière d’illustrateur. Il multiplie les portraits, sensibles et subtils. Parallèlement, il peint, dans des tonalités sombres, et se rattache au groupe de la Jeune peinture française qu’animent Derain et Othon Friesz.
En 1926, ses lithographies pour le roman de Duhamel «Deux hommes» lui valent d’emblée la notoriété. Les commandes aisées. Il illustre ensuite le cycle des Pasquier et celui des Thibault de Martin du Gard, les comédies de Shakespeare, les Bucoliques de Virgile, les poèmes de Chénier ou Le Silence de la Mer de Vercors.
Dans les années soixante, il entreprend la rédaction de ses Souvenirs.

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