LES CONFIDENCES D’UNE AÏEULE

45,00

Abel HERMANT

Louis MORIN

Librairie OLLENDORFF

Librairie Ollendorff, 1900

Illustrations de Louis MORIN

Reliure demi-chagrin rouge

Dos à 3 nerfs

Tête dorée

Couverture conservée

Volume in-8°

Dimensions : 14X18

Défaut : pâles rousseurs en bord de pages sans gêner aucunement la lecture.

Une femme, Emilie, qui a été éduquée selon les principes modernes de Jean-Jacques Rousseau, mais héritière des titres de noblesse de l’Ancien régime qui lui reviennent! Tout le roman est tendu entre la tradition noble et un penchant vers la modernité qui fait avancer Emilie. Une Emilie qui, mariée à plus d’une reprise dans des circonstances diverses, trace sa vie dans une période troublée de l’histoire de France: l’essentiel de l’intrigue se dessine entre la Révolution française et la fin de l’aventure napoléonienne. 

A la fois historien (il va chercher les anecdotes liées à la guillotine, notamment les « bals des victimes », et, sans trancher, interroge les ressentis face à la Veuve et à la peine de mort publique, au travers d’Emilie) et peintre de mœurs, l’écrivain compose avec « Les Confidences d’une aïeule » un très charmant roman aux allures libertines, rapide et léger. Comme dans les « Contes et nouvelles en vers » de Jean de La Fontaine, l’essentiel est suggéré pour émoustiller.

Louis de Gonzague Anne Optat Morin, né le 5 août 1855 à Paris et mort le 2 juin 1938 à Migennes, est un caricaturiste, illustrateur et peintre français.

Sa première contribution illustrée remonte à 1880, pour La Caricature. En 1892, il organise en soirée au musée Grévin des spectacles d’ombres sur des thèmes variés, accompagnés par une musique de Gaston Paulin. Au Chat Noir il réalise pour le théâtre d’ombres, les dessins du Carnaval de Venise de Maurice Vaucaire.

De janvier 1900 à janvier 1901, il coordonne et illustre la Revue des quat’ saisons pour l’éditeur Paul Ollendorff, produisant plus de 400 illustrations. À partir de novembre 1900, il contribue aux publications de l’éditeur et relieur Charles Meunier.

Il est le fondateur de la Société des dessinateurs humoristes en 1904 et réalise, en plus de son travail d’illustrateur, la peinture murale de la coupole du magasin du Printemps — détruite dans un incendie — des figures pour le spectacle du théâtre d’ombres du cabaret Le Chat noir et participe à L’Assiette au beurre et au Figaro illustré, entre autres.

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