CONTES DE LA CHAUMIÈRE

35,00

Aquarelles et dessins de André DIGNIMONT sous serpentes

Les Éditions Nationales, 1935

Volume in-8° - 175 x 225 - 291 pages

Exemplaire n°2021 sur vélin d'alfa

Broché sous couverture rempliée
Intérieur en très bon état, sans rousseur
Sous papier cristal

Les Contes de la Chaumière, comme tous les autres ouvrages de Mirbeau, conjuguent avec aplomb une incessante rouerie. Le paysan est pris pour cible et avec lui sont exposés les mille us et préjugés qui confortent dans leur puissance les pouvoirs qui se succèdent à la tête de la France depuis…si longtemps ! Mirbeau n’a jamais montré une grande tendresse envers les paysans. Mais sa mauvaise foi prend de telles allures qu’elle en devient talentueuse. La partialité au service de l’art ! Les paysans, selon Mirbeau, cumulent une quantité impressionnante de défauts : ils sont avares, personne n’en doute, mais ils sont aussi menteurs (mieux : fabulateurs), calculateurs, sournois, enfin peu enclins à éprouver des sentiments dignes de l’homme. Quand l’un d’eux meurt, qui ne fut ni meilleur ni plus mauvais que les autres, sa femme le salue de ces mots : « J’souperons dans la pièce à couté ». 

André Dignimont (1891-1965) est un illustrateur et peintre et graveur français, « figure notable de Montmartre». Fils d’un négociant en vins, André Dignimont est d’abord élève chez les Oratoriens du Collège de Juilly avant d’effectuer des études de langue en Angleterre. Le retour en France en 1911 le conduit à sept années de régiment: trois années de service militaire, quatre années de guerre. André Dignimont est ensuite l’élève de Tony Robert-Fleury à l’Académie Julian. Installé à Montmartre, il mène alors « la joyeuse vie des rapins » en compagnie de condisciples et amis, notamment Jean-Gabriel Domergue, Roger de la Fresnaye, Louis Marcoussis, Robert Lotiron et André Warnod. Sa carrière qui s’étend sur plus de quatre décennies, le conduisant aussi bien vers le portrait et le nu féminin (aquarelles, dessins et estampes, Dignimont ne peignant pas sur toile) que vers l’illustration des livres et le décor de théâtre, se liant par là aux artistes peintres, aux écrivains (Colette, Francis Carco, Pierre Mac Orlan) et aux comédiens. C’est plus tard qu’André Dignimont commence à s’intéresser au paysage, encouragé en cela par André Dunoyer de Segonzac. Il a illustré des journaux tels que Le Rire, Demain, Monsieur – Revue des élégances, des bonnes manières et de tout ce qui intéresse Monsieur, Le Crapouillot, Le Sourire, Femina, la Gazette du Bon Ton, La Guirlande, Comœdia, Flirt… En plus de son métier d’illustrateur et de peintre, il a joué des rôles secondaires au cinéma et a fait partie du jury du Festival de Cannes 1955. André Dignimont est décédé à Paris en 1965, âgé de 73 ans.

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