DEUX HOMMES

70,00

Georges DUHAMEL

BERTHOLD-MAHN

GEORGES CRÈS ET CIE

39 lithographies en noir in et hors-texte et un frontispice en couleurs de BERTHOLD-MAHN

Les Editions Georges Crès et Cie, 1926
Première édition illustrée

Exemplaire n°100 sur Grand vélin de Rives

En feuilles sous couverture rempliée, étui et emboitage
In-4 - 257 pages - Dimensions : 200 x 255
Très bel état intérieur sans rousseurs
En partie non coupé

Edouard Loisel aurait pu poser pour le portrait de l’homme heureux si pareille fantaisie était compatible avec le caractère qui a fait dé lui ce qu’il est : un mari aimé au boulevard de Port-Royal où il habite, un chimiste apprécié au laboratoire où il travaille, un camarade bien accueilli au Petit Passe-temps où il déjeune quasi quotidiennement.
Il y rencontre Louis Salavin. On imagine mal deux êtres plus différents. Edouard est méthodique, content du monde, heureux en son métier; Louis est un imaginatif inquiet et instable. L’amitié naît entre eux, pourtant, peut-être par la loi d’attirance des contraires : ils se complètent et même se compensent – Edouard trouve à recaser Louis quand celui-ci perd sa place et prête l’argent nécessaire pour soigner son fils malade Louis lui ouvre des perspectives plus larges.
Pas assez cependant pour qu’Edouard s’avise à temps que l’amitié avec un écorché vif comme Louis est une plante fragile. II s’ensuivra de fâcheuses péripéties. Histoire d’une amitié et dissection de caractères, ce récit fait suite à Confession de minuit et constitue le second tome de la chronique intitulée Vie et aventures de Salavin.

Berthold Charles Désiré Mahn, dit Berthold Mahn est un peintre, dessinateur, graveur et illustrateur français.
Fils d’immigré silésien et aîné de quatre enfants, il travaille en usine tout en suivant le soir des cours de dessin. Il a la chance de valoriser ses dons au service militaire: employé à orner les tableaux de service, puis à peindre des décors, il échappe aux exercices, dessine le portrait de ses camarades et réalise sa première lithographie sur une pierre empruntée à la presse du régiment. Surtout, il devient l’ami du peintre Albert Gleizes, qui l’encourage dans la voie artistique et le met en contact avec les membres de l’Abbaye de Créteil, communauté d’artistes fondée par Georges Duhamel et Charles Vildrac. Il restera en contact avec eux toute sa vie. En 1919, il réalise, pour Duhamel, le frontispice de «Civilisation»: c’est son premier pas dans la carrière d’illustrateur. Il multiplie les portraits, sensibles et subtils. Parallèlement, il peint, dans des tonalités sombres, et se rattache au groupe de la Jeune peinture française qu’animent Derain et Othon Friesz.
En 1926, ses lithographies pour le roman de Duhamel «Deux hommes» lui valent d’emblée la notoriété. Les commandes aisées. Il illustre ensuite le cycle des Pasquier et celui des Thibault de Martin du Gard, les comédies de Shakespeare, les Bucoliques de Virgile, les poèmes de Chénier ou Le Silence de la Mer de Vercors.
Dans les années soixante, il entreprend la rédaction de ses Souvenirs.

Commentaires

    Soyez le premier à laisser votre avis sur “DEUX HOMMES”

    Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *