FRANÇOIS 1er

VENDU

Georges TOUDOUZE

Albert ROBIDA

BOIVIN & Cie

38 chromolithographies d'Albert ROBIDA

BOIVIN & Cie - Editeurs, 1909
EDITION ORIGINALE

In folio - 300 x 375 - 80 pages montées sur onglet

Cartonnage en percaline grise signé Engel
Superbe plat à décor polychrome et doré
Toutes tranches dorées
Intérieur impeccable

Remarque : Mors arrière fendillé - 2 pages en partie déreliées mais toujours solidaires

La maison Furne-Boivin, réputée pour la qualité artistique de ses ouvrages, a également développé un catalogue de publications pour la jeunesse où se rencontrent quatre livres illustrés par Robida.
François Ier s’inscrit dans une collection d’albums historiques pour adolescents consacrée aux célébrités de l’histoire de France, dont l’éditeur a lancé la vogue en 1896. Cette entreprise éditoriale répond aux orientations de la littérature enfantine depuis 1870, attentive à construire un imaginaire collectif susceptible de sceller l’unité morale du pays et de préparer les jeunes citoyens et futurs soldats de la République à l’épreuve de la revanche. Les textes sont rédigés par des historiens : Georges Gustave-Toudouze (1877-1972), l’auteur de François Ier, est docteur en histoire, membre de l’École française archéologique d’Athènes. Mais c’est la contribution de l’artiste qui est mise ici en avant, comme on le voit sur la page de titre où le nom de Robida précède celui de l’auteur.

L’importance de l’image s’exprime par son alternance régulière avec les pages de texte, sa situation en « bonne page », ses dimensions géantes qui assimilent les aquarelles de Robida à de véritables tableaux d’histoire. Elle contribue à transmettre à la jeunesse une vision glorifiée du passé : tout à la fois vivante par l’action et le mouvement ; réaliste par l’attention portée aux décors et aux costumes ; magnifiée par les angles de vue, en plongée ou en contre-plongée, et par les plans panoramiques qui ouvrent de vastes échappées sur les foules et les paysages. La reliure d’Engel, d’après un dessin de l’artiste, parachève ce portrait exemplaire-exaltant d’un souverain : François Ier s’y découpe, en contre-plongée, vêtu de pourpre et d’or, sur un fond de soleil rayonnant.

Albert Robida, né à Compiègne le 14 mars 1848 et mort à Neuilly-sur-Seine le 11 octobre 1926, est un dessinateur, lithographe, aquafortiste, caricaturiste, journaliste et romancier français.
Fils d’un menuisier, il étudie pour devenir notaire, mais dans l’ennui de telles études, il s’adonne à la caricature. En 1866, il dessine au Journal Amusant puis dans diverses revues. En 1880, avec l’éditeur George Decaux, il fonde sa propre revue, La Caricature, qu’il dirige pendant douze ans et dans laquelle Caran d’Ache, Louis Morin, Ferdinand Bac, Job, Maurice Radiguet (le père de Raymond Radiguet) font leurs débuts. Il illustre des guides touristiques, des ouvrages de vulgarisation historique, des classiques littéraires : Villon, Rabelais, Cervantes, Swift, Shakespeare, Les Cent contes drolatiques d’Honoré de Balzac, les Mille et une nuits. Il fait aussi dans un registre plus léger avec une histoire des maisons closes. Sa renommée s’éclipse quelque temps après la Première Guerre mondiale.
Albert Robida a été redécouvert grâce à sa trilogie d’anticipation :
* Le Vingtième Siècle (1883), * La Guerre au vingtième siècle (1887), * Le Vingtième Siècle. La vie électrique (1890)

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