JOURNAL DE SALAVIN

70,00

Georges DUHAMEL

BERTHOLD-MAHN

GEORGES CRÈS ET CIE

24 lithographies de BERTHOLD-MAHN

Les Editions Georges Crès et Cie, 1930
6ème livre de la collection "LES LIVRES MODERNES"
Première édition illustrée

Tirage limité à 216 exemplaires
Exemplaire n°200 sur Grand vélin de cuve de Rives

En feuilles sous couverture rempliée
In-4 - 202 pages - Dimensions : 200 x 255
Très bel état intérieur sans rousseurs

Sous la forme d’un journal intime quasi quotidien, Louis Salavin va rendre compte de sa décision d’élévation personnelle vers la « sainteté » laïque, qu’il croit être une voie possible dans sa vie, toujours aussi tourmentée, et un chemin pouvant apporter des réponses à ses questions existentialistes. Durant environ une année entière, Salavin, devenu employé de bureau, va tenter, sur le modèle de La Vie des Saints qu’il lit, d’adapter son misérable quotidien et son mode de vie à cette ambition.

Journal de Salavin est le tome du cycle qui par de nombreux aspects présente le plus de similitudes et de sources d’inspirations pour La Nausée de Jean-Paul Sartre. Les questions d’existentialisme, avant que ce terme soit consacré, et de métaphysique sont au cœur des préoccupations du personnage pour lequel Duhamel choisit d’utiliser dans ce volume la forme du journal intime, technique littéraire que Sartre reprendra précisément dans La Nausée. La scène commune d’interrogation existentielle des deux anti-héros, Salavin et Roquetin, à la vue de leur propre main constituant un élément clé des deux œuvres.

Berthold Charles Désiré Mahn, dit Berthold Mahn est un peintre, dessinateur, graveur et illustrateur français.
Fils d’immigré silésien et aîné de quatre enfants, il travaille en usine tout en suivant le soir des cours de dessin. Il a la chance de valoriser ses dons au service militaire: employé à orner les tableaux de service, puis à peindre des décors, il échappe aux exercices, dessine le portrait de ses camarades et réalise sa première lithographie sur une pierre empruntée à la presse du régiment. Surtout, il devient l’ami du peintre Albert Gleizes, qui l’encourage dans la voie artistique et le met en contact avec les membres de l’Abbaye de Créteil, communauté d’artistes fondée par Georges Duhamel et Charles Vildrac. Il restera en contact avec eux toute sa vie. En 1919, il réalise, pour Duhamel, le frontispice de «Civilisation»: c’est son premier pas dans la carrière d’illustrateur. Il multiplie les portraits, sensibles et subtils. Parallèlement, il peint, dans des tonalités sombres, et se rattache au groupe de la Jeune peinture française qu’animent Derain et Othon Friesz.
En 1926, ses lithographies pour le roman de Duhamel «Deux hommes» lui valent d’emblée la notoriété. Les commandes aisées. Il illustre ensuite le cycle des Pasquier et celui des Thibault de Martin du Gard, les comédies de Shakespeare, les Bucoliques de Virgile, les poèmes de Chénier ou Le Silence de la Mer de Vercors.
Dans les années soixante, il entreprend la rédaction de ses Souvenirs.

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