LA DAME AUX CAMÉLIAS

VENDU

Alexandre DUMAS fils

GAVARNI

CARTERET

20 aquarelles originales, sous serpentes légendées, de Gavarni gravées en fac-similé et imprimées à la poupée. (1 planche fripée dans la marge)

Editions Carteret, 1929
Exemplaire nominatif

Volume grand in-8° -  297 pages
Dimensions : 210 x 294

En feuilles sous couverture illustrée rempliée, chemise et étui (légèrement fendu)
Bel exemplaire collationné
Ex-libris

Remarque : Petites rousseurs sur la 4 premiers feuillets - Rares et infimes pour le reste

Pour son roman, Alexandre Dumas s’inspira de son histoire d’amour fiévreuse avec la demi-mondaine Marie Duplessis, entre septembre 1844 et août 1845. La Dame aux camélias fut écrite en 1848, quelques mois après la mort de la jeune femme. Mis en pension très jeune, Dumas vécut très mal son statut d’enfant « bâtard », comme il le dit lui-même. Lorsqu’il rencontra Marie Duplessis, elle lui apporta la stabilité dont il avait besoin. Après sa mort, il s’installa à Saint-Germain-en-Laye, à l’Auberge du Cheval Blanc, et acheva l’œuvre en trois semaines.

Dumas se réfère explicitement au roman de l’abbé Prévost, Manon Lescaut (1731), mais les rôles sont inversés. Tandis que chez Prévost, c’est Des Grieux qui renonce à son statut social pour suivre jusqu’au bagne, en Amérique « [sa] Manon adorée », avant de rentrer pour raconter sa passion fatale à « l’homme de qualité » auquel l’auteur prête sa plume, chez Dumas, le récit se concentre sur le sacrifice de la courtisane au grand cœur.

Sulpice-Guillaume Chevalier est le fils d’un agriculteur nommé Chevalier, monté à Paris, et de Monique Thiémet, sœur du grimacier, ventriloque et caricaturiste Guillaume Thiémet, fameux au temps du Directoire et sous le Premier Empire pour ses représentations, entre autres, de moines gourmands.

C’est à la suite de séjours qu’il fait dans les Pyrénées, et notamment à Gavarnie, qu’il choisit son pseudonyme Gavarni. Ce pseudonyme est couramment, mais à tort, associé au prénom Paul. Ni les Goncourt qui ont très bien connu cet artiste et ont publié sa biographie, ni les auteurs du catalogue de son œuvre gravé ne mentionnent ce prénom : la forme fautive semble apparaître dans les dictionnaires d’artistes au début du xxe siècle.

Remarqué par l’abbé de La Mésangère, qui publia plusieurs de ses œuvres dans le Journal des dames et des modes, puis par Émile de Girardin, il collabora à la Mode. Ses dessins furent aussi publiés dans d’autres journaux tels que L’Artiste et L’Illustration avec notamment sa série des fumeurs de pipe. Vers 1835, il devient un collaborateur régulier du Charivari, quotidien satirique d’opposition républicaine. Ses lithographies pleine page y sont les plus connues avec celles d’Honoré Daumier et sont, à juste titre, considérées comme des originaux de l’artiste. Il meurt quelques mois après le décès de son plus jeune fils Jean âgé de 10 ans.

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