LA MORT DE PHILAE

80,00

Pierre LOTI

Henri DELUERMOZ

CALMANN-LÉVY

25 illustrations en couleurs de Henri DELUERMOZ
6 hors-texte sous serpentes avec une suite en noir
19 en-tête
Editions Calmann-Lévy, 1936
In-8° – 227 pages
Dimensions : 180 x 230
Un des 1000 exemplaires sur vélin pur fil Lafuma (n°535)
Broché
Non coupé
Très bel exemplaire
Cartonnage Obrecht-Bally d’origine fourni

En 1907, l’officier de marine P. Loti entame une série de pérégrinations en Haute-Egypte qui le mènent du Caire jusqu’à Assouan en remontant vers le Nil. De ce voyage de quatorze semaines, il compose une vingtaine d’articles pour le«Figaro»publiée en 1909 en un recueil sous le titre«La mort de Philae». A la description du pays se mêle une critique contre le colonisateur britannique.

Pierre Loti montre l’Égypte comme le lieu par excellence des débris d’une civilisation éteinte, des ruines et de la poussière – omniprésentes jusqu’à devenir oppressantes. 

La vision de Loti sur les ruines et la mort des civilisations est pleine de contrastes et son texte nous donne une image de l’Égypte à la fois poétique et vivante, polémique et lyrique, dans laquelle il joue et défait tous les clichés sur les voyages dans ce pays. Loti se présente comme l’un des derniers voyageurs du XIXe siècle – quand le voyage était encore une aventure – comparé aux touristes de l’âge moderne. Le ton devient pessimiste alors qu’il nous montre la mort de la vieille Égypte telle qu’elle est rejouée dans l’agonie de la culture islamique et peut-être la fin de toute civilisation humaine.

Henri Deluermoz (Paris 1876-1943): Peintre, illustrateur et graveur, Henri Deluermoz fut l’élève d’Alfred Roll et de Gustave Moreau. Il est devenu l’un des meilleurs peintres animaliers de son époque, avec un penchant particulier pour les représentations d’animaux sauvages. Il a également peint des paysages provençaux, des scènes d’équitation et de corrida, ainsi que des dessins de tapisseries, des décorations murales et des illustrations de livres. (Parmi ses livres illustrés figurent les éditions de Jungle Book de Rudyard Kipling, Les Bestiaires d’Henri de Montherlant et Histoires de bêtes de Louis Pergaud.) Deluermoz n’a envoyé de peinture au Salon qu’en 1909, alors qu’il était déjà dans la trentaine. il y expose régulièrement et se produit également dans les galeries marchandes de Paris entre 1913 et 1919. Au Salon de 1911, Un grand tableau représentant une bête noire d’animaux sauvages avant une inondation a suscité beaucoup d’éloges de la part des critiques, Arsène Alexandre écrivant dans Le Figaro: «Mais quelle connaissance de l’animalité dans cette grande peinture! Quelle vérité dans l’observation des mouvements! “, Tandis qu’un autre critique écrivait à propos du tableau” Chaque créature est représentée dans son propre caractère et en mouvement, dans le respect de la vie, et l’on prend plaisir à étudier à son tour l’éléphant et le bison dans leur vol lourd, la panthère qui avance, le cerf qui saute légèrement en avant – tout cela a évolué dans l’esprit d’un Kipling du pinceau.

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