LA PÉCHERESSE

90,00

Henri de RÉGNIER

Umberto BRUNELLESCHI

EDITIONS DU NORD

Illustrations de Umberto BRUNELLESCHI
Editions du Nord, 1944
3ème volume de la collection “Flamma Tenax”
In-4° – 258 pages
Dimensions : 195 x 250
Exemplaire n°3456 sur vélin pur fil Cosmos
Reliure demi-maroquin fauve à bande
Tête dorée
Couverture et dos conservés
Intérieur impeccable

Qualifiée d’histoire d’amour, cette oeuvre d’Henri de Regnier est dédiée à Gilbert de Voisins, poète et romancier en témoignage de fraternelle amitié. 
Elle placée par son auteur sous les auspices du moraliste et critique libertin Saint-Evremond dont une citation figure en exergue du livre :
“Il y a des temps où l’on pleure les plaisirs perdus, des temps où l’on pleure les péchés commis.” Vaste programme.
Et l’auteur d’incipiter comme suit :
“J’ai toujours été si curieux des particularités que l’on découvre au caractère des femmes que, pas une fois, je n’ai négligé de m’instruire sur le sujet.” Le lecteur averti aura remarqué le “n’ai né”.

Umberto BRUNELLESCHI,  Né à Montemurlo en Italie en 1879, est un peintre postsymboliste qui utilise les scènes décoratives pour exprimer son talent. Il étudie aux Beaux Arts de Florence puis s’installe à Paris en 1900, collabore en tant que caricaturiste à de nombreuses publications : Le Rire, L’Assiette au beurre, Les Feuillets d’Art, et expose ses œuvres dans les salons parisiens. De retour en Italie, il se familiarise avec le travail d’illustrateur et contribue à des magazines de luxe tels que Fémina, La Gazette du bon ton, La Guirlande. Le dessin de Brunelleschi est toujours subtil et soigné, avec un tracé très linéaire et fin. A partir des années 20, il devient une des figures de proue de l’art déco italien et crée des costumes pour le Bataclan de 1914 à 1922,  les Folies Bergère de 1923 à 1936, le Casino de Paris ou encore la Scala de Milan. Il acquiert une renommée internationale, notamment pour ses costumes de Joséphine Baker. Après la guerre, il semble s’être consacré à l’illustration d’éditions érotiques.

Dans son autobiographie, “Sens dessus dessous”, Chantal Thomas précise que l’artiste figure dans son panthéon personnel : “J’ai toujours aimé les illustrateurs comme Umberto Brunelleschi, ce dessinateur des années 20-30 qui exalte une vision fantasmagorique de la féminité et à qui j’ai emprunté ses crinolines transparentes“.

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