LA RÔTISSERIE DE LA REINE PÉDAUQUE

VENDU

Anatole FRANCE

Joseph HÉMARD

René KIEFFER

Illustrations en couleurs de Joseph HÉMARD

Editions René Kieffer, 1923

Tirage limité à 480 exemplaires
Exemplaire n°225 sur vélin de cuve

Broché sous couverture rempliée.
In-8° - 234 pages
Dimensions : 170 X 260
Excellent état intérieur

Jacques Ménétrier, dit dans sa jeunesse Jacques Tournebroche à cause de la profession à laquelle l’a voué son rôtisseur de père, tient la librairie A l’image sainte Catherine quand il entreprend de raconter ses aventures de jeunesse.

C’est un roman picaresque plein de bouleversements, tragiques ou burlesques, au terme desquels un jeune homme, naguère ingénu, se trouve avoir fait son éducation morale.

Mais La Rôtisserie de la reine Pédauque, tout en respectant les lois du genre, va plus loin et pose des questions essentielles sur le sens de la vie : les discussions philosophiques donnent au livre sa valeur d’inquiétude et d’apologie du désir. Source : Gallimard

Le titre fait allusion à la rôtisserie éponyme où le narrateur naquit et grandit ; ce nom de reine Pédauque vient du fait que cette reine légendaire avait, dit-on, les pieds palmés (allusion aux canards et oies servies dans la rôtisserie).

La Rôtisserie de la reine Pédauque a été pendant longtemps un célèbre restaurant à Paris, rue de la Pépinière, à deux pas de la gare Saint-Lazare. Au-dessus de la cheminée se trouvait accroché le portrait d’Anatole France par Auguste Leroux.

Joseph Hémard (Les Mureaux 1880 – Paris 1961) est un illustrateur français. fut en son temps appelé « Maître de la Fantaisie », mais aussi « Prince des Humoristes ».
Il participe à l’illustration de nombreuses revues (Péle-Mèle, le Rire, le Sourire, le Hérisson etc.…) Sa première œuvre notable en 1912 fut « Trente Tableaux d’histoire de France ».
Après quatre années (1914-1918) passées comme prisonnier de guerre au camp de Gustrow, en Allemagne, où il croqua les nombreux militaires de nationalités diverses qui y séjournaient, il publia à son retour une œuvre couronnée par l’Académie Française : « Chez les Fritz ».
Ensuite ce fut l’illustration de nombreux ouvrages ( courants ou de luxe pour bibliophiles) Monsieur de Pourceaugnac, le Malade Imaginaire, Jacques le Fataliste, Micromégas, Cyrano de Bergerac, etc… Sa rencontre avec l’éditeur René Kieffer produira des créations d’ouvrages illustrés au pochoir (Micromegas, L’Homme aux 40 écus…). Il illustre La Guerre des boutons chez l’éditeur Mornay. Il conçoit, dans les années 20, des décors et des costumes pour des revues et des opérettes, décore aussi des assiettes, des vitrines, illustre des brochures publicitaires, décore des restaurants ( le Bar de l’Exposition Coloniale) et, à la fin de sa vie, diverses crèches de la banlieue parisienne (DRANCY , Bondy etc…). Il a aussi écrit des pièces pour le Théâtre de Guignol créé par Charles Genty, et participe aux dessins animés de Lortac.
Il exposa ses dessins et tableaux à différents salons ( Humoristes, Indépendants, Imagerie, Salon d’Automne) et expositions aussi bien en France ( exposition coloniale, exposition Universelle de 1937) qu’en Australie ou aux USA. L’Etat et la ville de Paris se sont portés acquéreurs de plusieurs œuvres de celui qu’Anatole France appelait « le plus spirituel de nos artistes contemporains ».
Joseph Hémard a publié son autobiographie en 1928.

Commentaires

    Soyez le premier à laisser votre avis sur “LA RÔTISSERIE DE LA REINE PÉDAUQUE”

    Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *