LE HAUT MAL
Georges SIMENON
Pierre WATRIN
CALMANN-LÉVY
Illustrations de Pierre WATRIN
Editions Calmann-Lévy, 1946
In-8° - 235 pages
Dimensions : 150 x 195
Reliure demi-chagrin bleu à coins
Dos à 4 nerfs et décors peints collés
Tête dorée
Couverture illustrée conservée
Exemplaire n°1141 sur pur vergé d'Annonay
Intérieur en très bon état
Bel exemplaire bien relié
C’est une histoire de village, près de La Rochelle, au début des années 1930. Nalliers, père d’un jeune homme, lui offre une belle ferme quand il épouse Gilberte Pontreau. Nalliers fils est malingre, de caractère faible et épileptique (le haut mal). La famille Pontreau est composée de « quatre femmes ». La mère, dure, autoritaire, mais organisée, intelligente, pleine de sang-froid, sait saisir les opportunités. Elle régit l’existence de ses trois filles.
Dès le début du roman, Pontreau mère saisit l’opportunité de faire de sa fille Gilberte une veuve. Mais, l’héritage restera sous son contrôle, sous le contrôle de son clan.
À partir de cela, le génie de Simenon va consister à faire vivre le village sans caricature et décrire différents groupes qui « dansent » autour de ces événements au cours du temps. Le meurtre de Nalliers fils sera un coup de tonnerre aux multiples répercussions, impactant tous les groupes de personnages : les officiels (docteurs, gendarmes et Parquet), le père Nalliers, la domestique (témoin), le bistrotier, certains villageois qui sentent les choses, les filles qui suivent, chacune, leur chemin…
Pierre Watrin (né en 1918 et mort en septembre 1990) est un réalisateur, animateur et illustrateur français. Cet ancien de l’école Estienne a appris à manier le pinceau et le burin, aussi bien que le crayon. Affichiste, aquafortiste, sculpteur, il a illustré une trentaine de livres et a dirigé une collection chez Calmann-Lévy. Il a été directeur artistique au studio Parthena.
Associé d’Albert Champeaux, entre 1956 et 1974, ils ont réalisé plus de trois cents films publicitaires, plusieurs séries pour la télévision européenne et quelques films de spectacle : Paris flash (1958), Villa Mon rêve (1962), Merci, Monsieur Schmitz (1963) Robes et volants (1964) Paris Nice (1967).
En 1974, quand René Goscinny, Albert Uderzo et l’éditeur Dargaud entreprirent la fondation des studios Idéfix, c’est à Pierre Watrin et à Henri Gruel qu’ils demandèrent de constituer une équipe pour réaliser les films Les Douze Travaux d’Astérix et La Ballade des Dalton.
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