LE VICAIRE DE WAKEFIELD

VENDU

Oliver GOLDSMITH

Victor-Armand POIRSON

Éditions A. QUANTIN

Illustrateur : Victor-Armand POIRSON

Editions A. Quantin, sd

In-4° – 297 pages
Dimensions : 180 x 260

Reliure demi maroquin bordeaux à coins
Dos à 5 nerfs
Tête dorée
Excellent état intérieur

Remarques : Coins du 1er plat plus clairs – Petite griffure au second plat

La facilité et la grâce du style, la vérité des principaux caractères, font du Vicaire de Wakefield une des plus délicieuses fictions imaginées par l’esprit humain. Quel caractère que celui du simple pasteur, doué de toute la bonté et de toute l’excellence qui doivent distinguer l’envoyé de la Divinité près de l’homme, et qui a cependant toute la pédanterie et la vanité littéraire qui sert à faire connaître en lui la créature jetée dans le même moule que ses ouailles, sujette aux mêmes imperfections ! Noble et simple à la fois, dans son triple caractère de pasteur, de père et d’époux, le bon vicaire nous offre une peinture de la fragile humanité placée dans l’attitude de sa dignité la plus naturelle. Il forme un vrai contraste avec son excellente compagne, qui, avec toute sa finesse de mère, son économie, son affection conjugale, déjoue ses plus sages projets par sa vanité et sa folle complaisance pour ses filles. Enfin, M. et mistress Primrose, entourés de leurs enfants, composent un tableau de famille si parfait, que peut-être il n’a jamais été égalé. Il est tiré, à la vérité, de la vie réelle, et s’éloigne de ces incidents extraordinaires auxquels ont recours les auteurs qui veulent surtout surprendre , mais la simplicité de ce livre charmant rend plus durable le plaisir qu’il procure. On lit le Vicaire de Wakefield à tout âge , on le relit sans cesse, et l’on remercie l’auteur qui a cherché à nous réconcilier avec la nature humaine. Source Wikisource

Illustrateur et dessinateur français (1858-1893). Il illustra notamment Salammbô de Gustave Flaubert en 1887, L’Âne de Lucius (traduction de Paul-Louis Courier) en 1887, La Guerre de Carlo du Monge en 1886, Le Conte de l’archer d’Armand Silvestre en 1883 (aquarelles gravées par Gillot). Il travailla pour les journaux illustrés La Vie moderne, Le Chat noir ou Le Journal de la jeunesse.

Commentaires

    Soyez le premier à laisser votre avis sur “LE VICAIRE DE WAKEFIELD”

    Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *