LE VITRIOL DE LUNE

Henri BERAUD

Guy ARNOUX

MORNAY

Illustrations de Guy ARNOUX
Editions Mornay, 1931
57ème livre de la collection “LES BEAUX LIVRES”
In-8° – 261 pages
Dimensions : 160 x 210
Exemplaire n°536 sur Rives
Belle reliure demi-maroquin framboise à coins signée F. SAULNIER
Couverture et dos conservés
Intérieur impeccable

Remarque : menus frottements aux nerfs

Le Vitriol de lune paru en 1921, est le premier roman de Henri Béraud. Un roman historique, genre alors réputé peu «vendeur». Le livre obtient quelques mois plus tard un Goncourt «jumelé», avec Le Martyre de l’obèse. Près de soixante-dix ans après, ce Vitriol de lune n’a pas une ride : sûreté de l’information et justesse du rendu historique, sobriété et beauté de l’écriture. Situé durant les vingt dernières années du règne de Louis XV, il nous fait vivre les aventures extraordinaires d’un mystérieux Gênois et de son neveu, un Lyonnais rêveur ; il nous fait assister comme en direct à l’atroce supplice de Damiens, puis, dix-sept ans plus tard, à l’agonie suspecte du «Bien-Aimé» (le vitriol de lune est un poison qui aurait été utilisé par les assassins de Louis XV).

Guy Arnoux (1886-1951) est un artiste, illustrateur et graphiste.
Il a illustré près de quatre-vingts livres dont plusieurs grands formats d’une remarquable qualité d’impression chez Devambez 1917 : Quelques drapeaux français; 1918 : Tambours et trompettes). À l’issue de la guerre de 1914-1918 il participe à de charmants petits livres pour les enfants : Le bon Anglais, Carnet d’un permissionnaire, Nos frères d’Amérique… Entre 1912 et 1925 il collabore à la célèbre revue de mode la Gazette du Bon Ton.

Il s’est intéressé aux domaines les plus variés de l’art décoratif : décors pour les paquebots (dont le Lafayette en 1930), publicités, jeux, affiches, menus, programmes, costumes, éventails, foulards, et même des chaussures2. Il laisse derrière lui un caractère d’imprimerie intitulé Guy-Arnoux capitale, qu’il a réalisé en 1914.

Issu d’une famille de militaires, l’armée et le patriotisme constituent ses thèmes favoris, allant parfois jusqu’à une certaine naïveté chauvine. En 1921, il est nommé peintre officiel de la marine.

Son trait est reconnaissable entre tous : un cerne noir et de larges aplats, très souvent réalisés au pochoir. Il est le représentant d’un nouvel art populaire, à la fois moderne et traditionnel. C’est sans doute le dernier grand imagier français.

Il meurt en 1951, à Ardon, dans la propriété familiale “la Rousselière” après une journée de chasse.

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