L’EMPREINTE

Edouard ESTAUNIÉ

L’Empreinte et Sébastien Roch d’Octave Mirbeau  ont un air de parenté : outre les multiples ressemblances qui tiennent au référent commun, la vie quotidienne dans un collège jésuite à quelques années d’écart, il est notable que les deux romanciers émettent les mêmes critiques à l’égard de ce qu’Alice Miller appellera plus tard “la pédagogie noire”, et qu’ils expriment avec les mêmes mots leur révolte contre ce qu’ils nomment “l’empreinte”. Cette “empreinte” est celle des jésuites, “pourrisseurs” et “pétrisseurs d’âmes” selon Mirbeau, sur le cerveau des adolescents qui passent entre leurs mains. Pour nos deux auteurs, les sectateurs de Loyola sont d’habiles manipulateurs qui poursuivent des desseins cachés – “ils rêvent d’établir sur le monde leur toute puissance”, écrit Mirbeau, et se servent des enfants qui leur sont confiés par des parents aveugles pour exercer plus tard, par leur truchement, “une influence protéiforme”.

70,00

Illustrations d'André FOURNIER

Exemplaire n°756 sur papier de Rives

In-8° – 331 pages
Dimensions : 155 x 205

Reliure demi-maroquin vert à coins
Tête dorée
Dos à nerfs mosaïqué d’un triple encadrement de cuir fauve et de filets dorés et à froid
Couverture et dos conservés

Intérieur en très bon état

REMARQUES : Dos insolé, coiffe usée, mors frottés

Incipit

A l’aube.

Edouard ESTAUNIÉ

Edouard ESTAUNIÉ

Issu d’une famille de la bourgeoisie aisée, Édouard Estaunié fut d’abord élève des Jésuites dans sa ville natale, Dijon, avant de poursuivre ses études à Paris. Il entra en 1882 à l’École Polytechnique et à l’École des Sciences politiques. Cet écrivain...

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Editions Henri CYRAL

Editions Henri CYRAL

Henri Cyral commence par publier des articles dans la revue Le Monde colonial . De 1902 à 1912, il dirige la revue « La Vie coloniale », dans laquelle il publie des " romans coloniaux ", en feuilletons. Aucun de ces romans n’a donné lieu à publication en librairie,...

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