MADAME CHRYSANTHÈME

VENDU

Pierre LOTI

CALMANN-LÉVY

Editeur : Calmann-Lévy, 1925
In-8° – 305 pages
Dimensions : 125 x 185
Reliure demi-maroquin violine à coins signée FLAMMARION
Dos lisse à décors japonisant dorés et mosaïqués de maroquin vert et beige
Tête dorée
Couverture bleue conservée
Intérieur impeccable

Remarque : Dos insolé

Loti a voyagé au Japon en 1885, il en rapporta l’inspiration de ce roman. Le 9 juillet 1885, dès son arrivée à Nagasaki, Loti épouse par contrat d’un mois renouvelable, une jeune Japonaise de 18 ans, Okané-San baptisée Kiku-San (Madame Chrysanthème). Le 12 août, âgé de 35 ans, il quitte Nagasaki. Ce mariage auquel les parents ont donné leur consentement a été arrangé par un agent et enregistré par la police locale. Il ne dure que le temps du séjour et la jeune fille pourra par la suite se marier avec un Japonais. Cette pratique est alors courante dans l’empire du Japon, même si elle s’avère coûteuse pour l’étranger.

Paru un an après Pêcheur d’Islande, en 1888, ce roman connaît un immense succès et contribue à la renommée de Pierre Loti. Il participe à l’intérêt porté pour l’Extrême-Orient et le Japon en particulier malgré la description mitigée qu’en fait Loti.

Est-ce que tu as lu Madame Chrysanthème ? Cela m’a bien donné à penser que les vrais Japonais n’ont rien sur les murs.
La description du cloître ou de la pagode où il n’y a rien (les dessins et curiosités sont cachés dans des tiroirs). Ah ! C’est donc comme ça qu’il faut regarder une japonaiserie, dans une pièce bien claire, toute nue, ouverte sur le paysage. Vincent Van Gogh à son Frère Théo.

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