Né à Tarbes en 1811, Théophile Gautier est cependant parisien depuis sa plus jeune enfance. En 1829 il rencontre Victor Hugo qu’il reconnaît pour son maître. En 1836, à la demande de Balzac, il donne des nouvelles et des critiques d’art au journal La Chronique de...
MADEMOISELLE DE MAUPIN
Théophile GAUTIER
Dans le roman, Gautier raconte la vie de Madeleine de Maupin qui, avant de succomber aux avances des hommes, désire se travestir afin de surprendre leurs secrets. Elle parcourt donc le monde, sous le nom de Théodore, en quête d’aventures galantes. D’Albert, le héros de la première partie du livre, qui soupçonne la vérité, tombe amoureux de Madeleine. Rosette, la précédente conquête de D’Albert, est trompée par le déguisement et elle est amoureuse de Théodore/Madeleine qui doit par ailleurs se battre en duel pour avoir refusé d’épouser une jeune fille.
370,00€
Illustrations de Serge de SOLOMKO gravées à l'eau-forte par E. PENNEQUIN
Librairie des Amateurs - A .& F. FERROUD, 1914
Exemplaire de tête n° 913 sur beau vélin teinté
2 volumes in-8° - 313 + 320 pages - Dimensions : 135 x 195
Reliure demi-maroquin améthyste à coins signée GUIDÉE (relieur à Bruxelles)
Dos à 5 nerfs surmontés de pointillés dorés
Plats et caissons sertis d'un double-filet doré
Têtes dorées
Couvertures et dos conservés
Intérieur en parfait état
Le bibliophile recherche un livre pour le texte, pour l’illustration, pour la typographie et la qualité du papier. Les plus beaux livres sont le résultat d’une alchimie trouvée entre l’auteur, l’artiste et l’éditeur.
Serge de SOLOMKO
Sergueï Sergueïevitch Solomko (en russe : Сергей Сергеевич Соломко) dit « Serge de Solomko », né le 10 août 1867 (22 août 1867 dans le calendrier grégorien) à Saint-Pétersbourg et mort le 2 février 1928 à Sainte-Geneviève-des-Bois en France, est un illustrateur,...
A. & F. FERROUD
André Ferroud, né à Aix-les-Bains (Savoie) le 7 octobre 1849 fonde la « Librairie des amateurs » en 1878, au n° 210 du boulevard Saint-Germain. Simple libraire jusqu’en 1886, Ferroud s’essaya progressivement au rôle d’éditeur en publiant d’abord les trois ouvrages...
LA PRESSE EN PARLE
Paru pendant la Monarchie de Juillet, le célèbre roman de Théophile Gautier fut jugé « immoral » par une partie des lecteurs d’alors. Il est aujourd’hui reconnu comme un chef-d’œuvre de la littérature française, de même que l’une des premières manifestations d’un art queer.
Le sujet pouvait sembler osé, en cette année tournant de la Monarchie de Juillet où le roi Louis-Philippe resserre durement les vis de la morale et de l’autoritarisme. La trame ne pouvait que heurter une société qui, avec le Code civil de 1804, a fait de la subordination des femmes et du respect des identités sexuées la pierre angulaire de ses valeurs. Les lois imposaient alors aux hommes et aux femmes de se vêtir « conformément à leur sexe ». Mademoiselle de Maupin ne récolta que quelques maigres articles mais, et c’est peu dire que l’avis des rares critiques fut d’emblée tranché.