MARIA CHAPDELAINE

70,00

Louis HÉMON

Eugène CORNEAU

ROMBALDI

Compositions originales de Eugène CORNEAU
Editions Rombaldi, 1939
Exemplaire n° 781 sur vergé de Voiron
Belle reliure demi-maroquin marron
Dos à 8 nerfs séparés par des bandes de maroquin noir
Décors géométriques
Tête dorée
Couverture et dos conservées
Intérieur impeccable

C’est lors de son séjour au Québec que Louis Hémon écrivit Maria Chapdelaine. Ce roman qui évoque le Québec des pionniers, l’hiver canadien, les valeurs des habitants (la terre, la religion chrétienne, la famille, la langue, l’attachement à la France) est directement inspiré du séjour qu’il fit en tant que « garçon de ferme » dans la famille Bédard. Durant ces quelques mois passés à Péribonka Louis Hémon prit régulièrement des notes sur tout ce qui l’entourait : paysage, coutumes, langage, personnages rencontrés, histoires entendues, etc. Il rédigea ensuite son roman intitulé Maria Chapdelaine : récit du Canada français, en quelques mois seulement lors de son séjour à Saint-Gédéon et Kénogami.

Eugène Corneau (Vouzeron 1894 – Pontaubert 1976) fut un peintre de paysages, de nus, mais aussi un graveur et un illustrateur.

Eugène Corneau a exposé pour la première fois en 1918, au Salon d’Automne dont il devint sociétaire en 1921, au Salon des Tuileries en 1923. Il fut lauréat en 1925 de la bourse de la Villa Abd-el-Tif, qui lui permit de séjourner à Alger de 1925 à 1926 et de voyager en Afrique du Nord. Il va ensuite s’installer à Pontaubert près d’Avallon. Il séjourne régulièrement en Vendée et en Bretagne.
Sa première exposition personnelle eut lieu à Paris en 1918, et y fut suivie d’autres annuellement jusqu’en 1924. En 1937, il décore le pavillon du Berry-Nivernais lors de l’Exposition Universelle. Il expose à l’étranger: Bruxelles, Alger, New York, Hollande, Biennale de Venise. Il enseigne la gravure à l’école nationale des Beaux-Arts d’Alger; il a illustré de nombreux ouvrages.
Eugène Corneau a peint les paysages de Bretagne et de Provence, les rues des vieux villages, les ports de l’Atlantique. Il a peint de nombreux intérieurs, s’y montrant un intimiste proche des Nabis. Il fut l’ami d’ Albert Marquet chez qui il séjourne en 1925, et d’Eugène Clairin.

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