MARIE DONADIEU

145,00

Charles-Louis PHILIPPE

Jean-Gabriel DARAGNÈS

MORNAY

Illustrations de Jean-Gabriel DARAGNÈS

Exemplaire n°499 sur papier de Rives

Huitième titre de la collection “Les Beaux Livres”

In-8° – 248 pages
Dimensions : 160 x 205

Reliure demi-veau havane signée PEETERS
Tête dorée
Dos à nerfs et caissons à motifs et décors estampés à froid
Couverture et dos conservés

Intérieur en très bon état

Charles-Louis Philippe publie Marie Donadieu en 1904. Trois ans auparavant, Bubu de Montparnasse, son livre le plus connu, a été publié par les éditions de la Revue blanche, pas dans la revue elle-même, l’histoire était trop interlope. Les pages dirigées par Thadée Natanson abritent cependant le Père Perdrix et quelques «faits divers» ainsi commentés par Philippe: «J’y donnais raison aux assassins parce qu’ils sont actifs et qu’ils introduisent le hasard dans leur vie.» Il donne raison à Marie Donadieu ­ qui «eût été intelligente sans la chaleur de son sang» ­ parce qu’elle se laisse conduire par ses désirs, jusqu’au malheur, tant pis. Petite provinciale élevée par ses grands-parents, elle suit à Paris un étudiant. Elle ne fait rien d’autre que chercher de l’amour au hasard des rencontres, et c’est pour cette raison que le roman est moderne. Il échappe au destin.

Né le 2 avril 1886 à Bordeaux et décédé le 25 juillet 1950 à Paris, Jean-Gabriel Daragnès était un peintre, dessinateur, graveur, éditeur, typographe…

1912 voit sa première réalisation d’un livre illustré : un poète, Edward Montier, ayant vu de ses tableaux, lui avait demandé des gravures sur bois pour une plaquette de vers, Les Mois. De 1912 à 1924, Daragnès utilise presque exclusivement la gravure sur bois mais sa technique évolue, se nuance au fil du temps et au gré des ouvrages.

À partir de 1924, Jean-Gabriel Daragnès se tourne vers l’eau-forte et le burin.

Outre Suzanne et le Pacifique, l’année 1928 voit la publication du premier livre portant la marque du « Cœur fleuri » (Insita cruce, Cor floret), le livre de Tristan et Iseult pour lequel, souhaitant assumer lui-même l’architecture du volume, l’impression typographique et le tirage des planches, il fit édifier une maison qui répondit à la fois à ses besoins d’homme, à ses exigences d’artiste. […] Et dès 1925, sur la Butte Montmartre, s’édifiait la belle demeure où il allait exercer, durant vingt-cinq années, son talent de peintre, de graveur et d’imprimeur et où il allait recevoir nombre d’auteurs (Jules Supervielle, Pierre Mac Orlan, Jean Giraudoux, Louis-Ferdinand Céline…) et illustrateurs (Gus Bofa, André Dignimont, Chas Laborde, André Dunoyer de Ségonzac…) de cette époque.

Les citations sont issues de l’article de J. R. Thomé (cf. Bibliographie).

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