NOUVELLES LEÇONS D’AMOUR DANS UN PARC

90,00

René BOYLESVE

Sylvain SAUVAGE

Georges BRIFFAUT

Illustrations in et hors-texte de Sylvain SAUVAGE
gravées sur bois

Le livre du bibliophile
Georges Briffaut - Editeur
Exemplaire n°258 sur vélin bibliophile

In-8° - 204 pages
Dimensions : 170 x 220

Reliure demi-chagrin aubergine à bandes
Dos à 4 nerfs orné
Tête dorée
Couverture et dos conservés
Intérieur impeccable

L‘action du roman se déroule dans un château à la limite de l’Anjou et de laTouraine, tout comme l’œuvre à laquelle il fait suite, et Boylesve lui-même, comme précédemment, prête assurément certaines de ses pensées au baron de Chemillé.

Le roman rassemble quatre récits ayant pour personnage principal Jacquette. Ils ont été écrits séparément et deux d’entre eux, Alcindor et Le Mariage de Pomme-d’Api ont été publiés, respectivement en 1920 et 1923.

Dans Alcindor, Jacquette voue une vénération sans borne à un poète  qu’elle ne connaît qu’au travers de son œuvre. Sa famille cherche à lui faire rencontrer des jeunes hommes de son âge, mais elle ne les voit pas, habitée par sa passion littéraire. Elle arrive toutefois à convaincre Monsieur de Fontcombes, lui aussi épris de poésie, de « lire Alcindor ». Le poète inconnu devient un motif de complicité entre les deux jeunes gens, complicité qui se transforme en amour et la fin du récit annonce le prochain mariage de Jacquette.

L’Ordonnance du docteur Couloubre voit Jacquette, jeune mariée, contrainte par ce médecin de réfréner ses appétits conjugaux pour ménager la santé de son mari. Mais cette période d’abstinence qu’elle impose à son mari l’inquiète jusque dans ses rêves : et si M. de Fontcombes, pendant ce temps, la trompait avec Mlle de Quinconas, son ancienne gouvernante.

Ovide : l’art d’aimer est le titre de l’ouvrage que Jacquette et son mari tiennent à la main dans la bibliothèque de M. de Chemillé, le parrain de Jacquette, où ils sont venus tromper un ennui passager. Ils viennent de passer tout l’après-midi, seuls dans la bibliothèque, et ils ne s’y sont pas ennuyés un seul instant, même s’ils n’ont pas lu une seule page.

Le baron de Chemillé organise le Mariage de Pomme-d’Api, poupée de sa filleule quand elle était enfant. Pendant trois jours de fêtes au château personne ne songe à la poupée ni ne remarque l’absence de M. de Chemillé. Celui-ci raconte plus tard à Jacquette qu’il a, lui, au milieu d’une société de poupées et de pantins, assisté au mariage de Pomme-d’Api, et que celle-ci, au lieu d’épouser le Pierrot qui lui était destiné, a passé la nuit avec un Turc après avoir convaincu plusieurs de ses soupirants de se jeter du haut d’une tour. Jacquette comprend alors que son parrain vient de lui livrer une des morales philosophiques qu’il affectionne.

Félix Roy, dit Sylvain Sauvage, vient d’une famille d’architectes, il est né à « Baume les messieurs » dans le Jura le 8 mai 1888 et mort à Paris en janvier 1948. Il est à la fois un illustrateur et technicien du livre français. Il passe par l’école des Beaux-Arts en architecture et se consacra principalement au dessin d’illustration et à la gravure. Sa carrière commença véritablement pendant les années vingt et son travail fut particulièrement remarqué lors de l’exposition internationale des arts décoratif à Paris en 1925. Il a été exposant du Salon des artistes décorateurs et directeur de l’Ecole Estienne à partir de 1934 jusqu’à sa mort.

Revenu de la guerre, il se lance dans le livre illustré grâce à l’éditeur Kieffer, qui lui confie l’illustration de L’Ingénu de Voltaire en 1922. Il collabore avec Mornay, Jonquières et Crès, avant de prendre la décision de préserver son indépendance créatrice en devenant son propre éditeur en 1925.

Pour le bonheur des bibliophiles Il est un des acteurs de de la renaissance du livre illustré après la première Guerre mondiale (aux côtés de G. Barbier, A.-E. Marty et F.-L. Schmied). Il a illustré de nombreux ouvrages, où son travail excelle dans des scènes à l’érotisme léger, on remarquera que les femmes de Sylvain Sauvage sont peu farouches et toujours raffinées.

Les Chansons de Bilitis de Pierre Louÿs, La Leçon d’amour dans un parc et Les Nouvelles leçons d’amour dans un parc, de René Boylesve, et Candide de Voltaire… La pureté de son trait, rendue en eau-forte ou en gravure sur bois et associée à la technique du pochoir, ont fait de lui un des illustrateurs emblématiques du livre Art Déco. Il a également travaillé sous les pseudonymes de Jacques Tournebroche, d’après le personnage d’Anatole France (dont il a illustré l’œuvre au début de sa carrière) et d’Espérance.

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