PIERRE NOZIÈRE

120,00

Anatole FRANCE

Paul-Maurice VIGOUREUX

René KIEFFER

Eaux-fortes en couleurs avec remarques de Paul-Maurice VIGOUREUX

Editions René Kieffer, 1925

Tirage limité à 500 exemplaires
Exemplaire n°333 sur vélin blanc à la forme

Broché sous couverture rempliée.
In-8° - 284 pages
Dimensions : 170 X 260
Excellent état intérieur

Deuxième volet des quatre livres de souvenirs personnels donnés par l’écrivain (après Le Livre de mon ami, et avant Le Petit Pierre et La Vie en fleur)

Le titre du premier de ces ouvrages laisse entendre que Pierre Nozière est un ami d’Anatole France : en réalité il s’agit d’un double de l’écrivain qui lui permet d’évoquer plus facilement ses souvenirs. Cet ouvrage raconte l’enfance de Pierre/Anatole France à travers différentes scènes de vie et les premières conquêtes amoureuses. En transmettant cet ouvrage à Ernest Daudet, Anatole France écrit : « Je vous envoie Le Livre de mon ami, en vous confiant que tout ce qui concerne le petit Nozière forme un récit exact de mon enfance, sous cette réserve que mon père était, non pas médecin, mais libraire sur le quai Voltaire, et que les choses domestiques étaient plus étroites et plus humbles chez nous qu’elles ne sont chez un petit médecin de quartier.

Paul Marie Vigoureux est un peintre et graveur français né à Paris le 8 mai 1876 et mort à Saint-Pierre-d’Eyraud le 16 décembre 1954. Il a fréquemment exposé au Salon des artistes français de 1909 à 1940, dont il était secrétaire adjoint.

Il étudie à l’École nationale des beaux-arts où il est élève dans la classe de Fernand Cormon, puis dans celle de Gustave Moreau. Lauréat de l’École des beaux-arts, il échoue au prix de Rome en 1903 et 1904, mais obtient le Prix Jauvin d’Attainville en 1900, le Prix Chenavard en 1903 et le Prix Poirson en 1907. Ce dernier prix lui permet d’effectuer un séjour de deux ans en Espagne, dont il ramène de nombreuses esquisses qui nourrissent une deuxième « période », moins académique et très lumineuse. À son retour en 1909, il épouse Louise Jeanson, professeur de dessin qui expose aussi quelques toiles et surtout des miniatures. Il travaille alors — à titre alimentaire — comme opérateur à pour le magazine L’Avenir photographique jusqu’en 1912.

À partir de cette date il passe ses étés avec sa femme et leur fille, Annic, à Audierne (Bretagne). Ses créations se caractérisent alors par des coloris plus sombres, peut-être sous l’influence du groupe de la Bande noire.

Mobilisé en 1914 dans le 27e régiment territorial d’infanterie, il n’est pas appelé au front du fait de son âge mais participe néanmoins à l’opération de mise à l’abri des œuvres du musée d’Arras, menacées par les bombardements. De cette période datent de nombreux croquis et esquisses, dont certains ont été exposés au Salon des armées en janvier 1917.

Auteur de nombreuses pochades peintes sur le vif, de sujets marqués par une recherche d’authenticité, il reste toute sa vie marqué par l’influence des impressionnistes et de leurs suiveurs (néo-impressionnistes et fauves notamment), en particulier dans ses dessins et ses gravures. On y décèle une vivacité qui s’exprime peut être moins dans ses toiles de moyen et grand format, reprises en atelier. Les portraits qu’il réalise sont frappants par la vie et le naturel qu’il leur donne.

Certaines de ses toiles, exposées au Salon des artistes français, y furent récompensées. Ses gravures reçurent elles aussi d’importantes distinctions, notamment celles réalisées pour les Contes cruels de Villiers de L’Isle-Adam, pour Pierre Nozière d’Anatole France ou Les Croix de bois de Roland Dorgelès.

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