POÈMES SATURNIENS

200,00

Paul VERLAINE

Henri BOUCHÉ-LECLERCQ

Librairie Albert MESSEIN

Illustrations de Henri BOUCHÉ-LECLERCQ

Librairie Albert MESSEIN – 1914
“Cette édition de luxe ne sera jamais réimprimée”

In-8° broché sous couverture rempliée – 152 pages
Dimensions : 165 x 260
Chemise (frottée – lanières cassées – Mors partiellement fendu)
en maroquins marron clair et crème séparés par liseré argenté
Contreplats en papier argenté

Un des 50 exemplaires (n°24) sur Japon souscrits par
René KIEFFER, contenant une suite des illustrations en bistre
Intérieur très propre et sans rousseur

Dans la tradition astrologique, sont considérés comme planètes les astres suivants : le Soleil, Vénus, Mars, Jupiter, Mercure, la Lune et Saturne. Elles exerceraient une double influence sur nos existences : d’abord de par leur configuration au moment des naissances, puis de par leur retour périodique. Ainsi présideraient-elles à nos « destinées » individuelles, rythmeraient nos jours en périodes fastes ou néfastes. Parmi ces planètes il en est une qui a « mauvaise réputation ». Il s’agit de Saturne, l’astre des maladies, de l’humeur noire, voire de la mort. En se plaçant sous le signe de Saturne, Verlaine reprend ainsi une tradition très ancienne qui associe mélancolie et création artistique.

Dès le premier poème du recueil, Les sages d’autrefois, Verlaine déclare faire partie de « ceux-là qui sont nés sous le signe SATURNE », ceux ayant « Bonne part de malheur et bonne part de bile », soumis à une « Influence maligne ». Lorsqu’en 1866 il signe son premier recueil de poésie, Verlaine est entrain de vivre une série de drames intimes qui assombrissent son existence. La mort de son père en 1865, celle de sa cousine aimée Elisa en 1867, l’amènent à boire énormément. Son alcoolisme, et sa dépendance en particulier à l’absinthe,  qui remonterait au début des années 1860, le rend parfois furieux. A ces accès de folie succèdent des périodes d’abattement durant lesquelles il cherche le réconfort dans la religion. Il est ainsi tiraillé entre ce que Baudelaire appelait les postulations simultanées : l’une vers Dieu, l’autre vers Satan. Inquiet et mélancolique, Paul Verlaine évoque dans ses Poèmes saturniens les angoisses qui le taraudent, l’anxiété à laquelle il ne peut échapper, ses inquiétudes diffuses.

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