COLOMBA

80,00

Prosper MÉRIMÉE

Gaston VUILLIER

FERROUD

Illustrations de Gaston VUILLIER

Editions FERROUD, 1913

Exemplaire n°410 sur vélin d'Arches

In-8° broché - 222 pages
Dimensions : 170 x 235

Intérieur très propre

Remarque : brochage fragile

 

L’auteur peint la Corse d’autrefois, ses mœurs antiques et farouches, ses vendettas implacables.
L’œuvre est dominée par l’inoubliable figure de Colomba, héroïne sauvage, gardienne des traditions. Dans la lutte à mort qui oppose les siens à une autre famille de l’île, son frère se laisserait peut-être adoucir. Mais elle est là qui veille, le presse, le harcèle, et… il faudra bien que vengeance s’accomplisse.

Orso della Rebbia, jeune lieutenant, retourne en Corse, et fait la traversée en bateau en compagnie d’un colonel anglais, le Colonel Nevil, et de sa fille, la jolie et délicate Miss Lydia. A bord, un matelot le soupçonne de rentrer au pays pour accomplir sa vendetta…En effet, il y a deux ans, son père a été assassiné dans des circonstances mystérieuses. La famille Barricini, ennemie des della Rebia depuis plusieurs générations, avait été soupçonnée, mais blanchie. Dès son arrivée sur la terre ferme, sa sœur Colomba le rejoint et le presse d’exécuter sa vengeance. Mais Orso, amoureux de la douce Miss Lydia, a juré à la jeune fille de ne pas se faire justice lui-même. Cependant, Colomba est prête à tous les subterfuges pour arriver à ses fins.. 

Au début du XXe siècle, la photographie triomphe, supplantant les dessinateurs qui avaient posé sur le monde l’œil du voyageur et du reporter. Gaston Vuillier est un des ces grands oubliés. Après une jeunesse passé dans les Pyrénées audoises et un séjour de cinq ans en Algérie, il monte à Paris en 1878. Il à trente trois ans, il est décidé à devenir artiste.
Il trouvera sa voie dans les grandes revues illustrées comme Le tour du monde. De l’Andorre à la Tunisie, en passant par les Baléares, la Corse, la Sardaigne,, Malte et la Sicile, il devient le dessinateur des Iles Oubliées de la Méditerranée. A partir de 1892, c’est en Limousin, à Gimel, qu’il trouve son port d’attache. Il reconnaît un paysage exceptionnel : des cascades somptueuses qui évoquent son pays d’enfance. Il luttera vingt ans pour la sauvegarde du site. Il meurt là en 1915, rejoignant dans son paysage « l’éternelle rumeur des eaux ».

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