Né à Tarbes en 1811, Théophile Gautier est cependant parisien depuis sa plus jeune enfance. En 1829 il rencontre Victor Hugo qu’il reconnaît pour son maître. En 1836, à la demande de Balzac, il donne des nouvelles et des critiques d’art au journal La Chronique de...
JETTATURA
Théophile GAUTIER
Le conte se développe autour du thème du « mauvais œil » et de la découverte de la part du protagoniste de son propre pouvoir maléfique – réel ou supposé dans la fiction même, suivant que l’on accepte ou non le cadre et la dimension fantastiques – qui s’exerce par le regard : sur quelque objet ou personne qu’ils se posent, les yeux de Paul d’Aspremont causent des événements malheureux, transitoires ou permanents, de gravité variable, pouvant aller d’un simple accident jusqu’à la maladie et à la mort même. Le protagoniste, qui au début ignore totalement sa condition de « jettatore » (jeteur de sort), la découvre peu à peu à travers une série d’indices.
450,00€
A. Romagnol - Librairie de la Collection des Dix, 1904
Un des 20 exemplaires (n°119) sur papier vélin de cuve contenant 2 états de toutes les planches
Illustrations de François Courboin
Reliure à dos mosaïqué signée Samblanx et Weckesser
Excellent état intérieur
Couverture conservée
Tête dorée
Ex libris de Friedrich Imhoof-Blumer
In-4° - Dimensions : 180 X 260mm - 193 pages
Le bibliophile recherche un livre pour le texte, pour l’illustration, pour la typographie et la qualité du papier. Les plus beaux livres sont le résultat d’une alchimie trouvée entre l’auteur, l’artiste et l’éditeur.
François COURBOIN
François Courboin est né à Chaumont-Porcien dans les Ardennes le 5 février 1865. Courboin suit les cours des peintres et graveurs Achille Gilbert, Félix Buhot et Félix Bracquemond. Il expose au Salon pour la première fois en 1885. De 1883 à 1905 il réalise une...