Henry de MONTHERLANT

Portrait Montherlant

Henry Marie Joseph Frédéric Expedite Millon de Montherlant est un romancier, essayiste, auteur dramatique et académicien français.
Henry de Montherlant est d’une famille, du côté paternel, originaire de la Catalogne. Il fait ses études au lycée Janson de Sailly et à l’école Sainte-Croix de Neuilly. Pendant les vacances il s’initie à la tauromachie, et tue des taurillons. C’est à cette occasion que son nom apparaît pour la première fois dans un journal. “Le Toréro” de Nimes, du 8 octobre 1911, donne le compte-rendu de deux mises à mort qu’il exécute à Burgos. Il a alors quinze ans.
Il se destine très tôt à la littérature. Dans son enfance, sa mère lui lit “Quo vadis” de Henryk Sienkiewicz, et cette lecture lui fournit les thèmes qu’il abordera sa vie durant : l’amitié, le suicide et la Rome antique.
Pendant la guerre, classé service auxiliaire et affecté comme secrétaire à un état-major de l’intérieur, il fait une demande pour être versé dans un régiment d’infanterie du 20° corps, dans un poste du service armé. Muté au 360° régiment d’infanterie, il est grièvement blessé, en 1918.
De 1920 à 1924, il est secrétaire général de l’Oeuvre de l’Ossuaire de Douaumont, présidée par le maréchal Pétain. Rétabli, il s’adonne aux sports athlétiques. En 1925, en toréant à Albacete (Espagne), il est blessé par coup de corne. De 1925 à 1935, il fait des séjours en Espagne, Italie, Afrique du Nord et Sahara.
En 1940, réformé pour blessure de guerre, Montherlant assiste, comme correspondant de guerre, aux combats de la Somme et de l’Oise. Il y est légèrement blessé.
En 1960, Montherlant est élu à l’Académie française sans en avoir fait expressément la demande. Douze ans plus tard, devenu aveugle, il se suicide. (Source : BABELIO)

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