René BOYLESVE

Portrait de René Boylesve

René Tardiveau dit René Boysleve. Jusqu’en 1896, il publie sous plusieurs pseudonymes dans des revues telles que La Plume ou L’Ermitage qu’il co-dirigera à la demande d’Henri Mazel, d’abord avec Adolphe Retté, puis avec Stuart Merrill, ensuite avec son ami Hugues Rebell. En 1893, il adopte définitivement le nom de plume de Boylesve, dérivé du nom de jeune fille de sa mère. Il habite alors rue Pasquier, près de l’église de la Madeleine. En 1896, il publie ses premiers romans : Le Médecin des Dames de Néans, subtile évocation des mœurs de province, et Le Bel avenir. Suivront des textes comme : Mademoiselle Cloque (1899), La Becquée (1901), La Leçon d’amour dans un parc (1902), L’Enfant à la balustrade (1903), Le Meilleur ami (1909), Le bonheur à cinq sous(1917), Élise (1921), Nouvelles leçons d’amour dans un parc (1924), Souvenirs d’un jardin détruit (1924). La mort de son demi-frère pendant la guerre lui inspire en 1917 le touchant Tu n’es plus rien.Il fait la connaissance d’Anatole France, à qui il voue une grande admiration, d’Henri de Régnier, d’André Gide, de Francis Vielé-Griffin, de Jean Moréas, de Charles Guérin, de Maurice Maindron, de Jacques des Gachons, de Paul Bourget, de Paul-Jean Toulet, de Paul Valéry, de Maurice Barrès, qui le fascinera, mais dont il s’éloignera, rebuté par ses idées politiques La découverte de Proust sera pour René Boylesve le grand choc littéraire. Conscient de la parenté de l’écrivain avec sa première façon, il le rejette d’abord – certainement pour ne pas renier son œuvre – avant de reconnaître en lui l’écrivain majeur de son époque. Aux autres sujets de tristesse vient donc s’ajouter la conscience de s’être fourvoyé. Boylesve est élu en 1918 à l’Académie française. Il meurt d’un cancer le 14 janvier 1926, à la clinique des sœurs de Sainte-Marie, boulevard Arago. (Source : Wikipédia)

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